Qui est-ce maman ?

Lecture : Philippiens 3/7 à 11

Quand nous sommes allés visiter notre fils Steve en novembre, j’étais enthousiasmé par l’idée de voir la plus belle petite-fille du monde, ma petite Briana.

Je parlais régulièrement avec Briana au téléphone, mais je ne l’avais pas vue depuis presque un an. Pour une fille de trois ans, c’est un tiers de sa vie, et je me faisais des soucis. « Peut-être ne se souviendra-t-elle pas de son grand-père ? » Voilà la partie difficile de la vie missionnaire.

Mais ce ne furent que des soucis inutiles. A mon arrivée, elle m’a presque cassé le cou en me donnant une étreinte. J’ai même mérité un petit bisou. Ah, le ciel des grands-pères !  Je me suis demandé pourquoi, après si longtemps, elle fut tellement ouverte avec moi. J’ai réalisé que bien que nous ne l’ayons pas vue depuis longtemps, nous nous connaissions quand même. Des conversations téléphoniques, des petits cadeaux, et des cartes postales nous ont gardés vivants dans son esprit. Elle nous a reconnus sans nous voir régulièrement.

C’est un peu comme cela dans notre relation avec Dieu Nous avons une telle envie de le voir que parfois, cela nous fait mal. Il nous parle par sa Parole qui touche nos cœurs. Nous lui parlons dans la prière. Nous le servons et nous traversons ensemble les expériences de la vie.

Je sais que nous serons éblouis par le ciel. Mais nous ne serons pas des inconnus là-haut. Le jour où nous le verrons, nous ne serons pas des étrangers. Nous le connaissons déjà bien parce que nous sommes toujours en communion avec lui ici-bas.
Il ne nous est pas réservé de connaître Dieu seulement lorsque nous arriverons au ciel. Nous le connaissons ici-bas et nous le connaîtrons davantage chaque jour. Dans le ciel, personne n’aura besoin de nous l’indiquer. Nous le connaîtrons.

D.P

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