« Babel »

Lecture : Genèse 11/1 à 9

Babel, le défi humain né du rejet de la personne de Dieu, de sa Parole, de sa volonté, de sa présence au sein de nos projets. Babel, ville témoin de la nature pécheresse qui nourrit sans cesse le rêve de détrôner Dieu. Babel, au premier abord, prit naissance dans le cœur des rebelles, une ville sans Dieu, une existence sans Dieu, ni lois, ni contraintes. Babel, un projet fou et suicidaire.

Cependant, tout avait bien commencé : « Faisons des briques et bâtissons une ville qui touche au ciel. » Tout un état d’esprit concrétisé par l’unanimité. Babel, construction audacieuse où tous les acteurs, les bâtisseurs, tenaient le même langage : « Toucher le ciel. »

Babel signifie : « confusion ». Que de fois de tels propos sont encore émis dans le cœur, et exprimés ! La fin, hélas, confondra mobile, projet et langage (v. 7). Ironie, « L’Eternel descendit (v. 5) ». Décidément, on ne peut pas le détrôner ! L’Eternel descendit pour arrêter leur projet de perdition. Dieu veut faire de même dans nos vies et notre monde, descendre encore au milieu de nous pour nous arrêter. Une fois déjà, il est descendu en Jésus pour sauver notre âme.

« Jésus est descendu du ciel non pour faire sa volonté, mais la volonté de son Père » (Jean 6/38).

« Une fois encore, il descendra enlever avec lui les siens » (1 Thessaloniciens 4/16).

Seras-tu de ceux-là ?

H.D

0 commentaires

Sur le même thème :

Brebis sans berger

Brebis sans berger

Jésus voit ces gens comme des brebis sans berger, car le berger signifie pour elles la sécurité, la nourriture et le repos assuré. Bien sûr, Jésus ne pense pas à leur situation matérielle, mais à leur état spirituel.

Illusion !

Illusion !

« Vous avez gagné un million ! C’est ce que vous venez d’apprendre en dépouillant votre courrier. Une imitation de chèque libellé à votre nom atteste cette information. Que de projets vous allez pouvoir réaliser avec cette somme ! »

Se souvenir

Se souvenir

« Parfois certains flashes traversent notre esprit, nous ramenant dans le passé, moments douloureux, joyeux, rires ou larmes, succès ou échecs, amitiés ou trahisons, défilent dans notre esprit. Quelqu’un a dit : « On ne peut réécrire l’histoire ». Souvent, nous employons une expression familière : « Ah ! si c’était à refaire ! » »

Pin It on Pinterest