Souffrir du complexe de culpabilité est un mal moral, psychique et spirituel. La culpabilité ronge l’âme et le cœur comme la rouille s’attaque au fer ! Par Jésus-Christ, Dieu nous offre le pardon et la fin de la culpabilité.
Romains 8:31-34 :
« 31 Que dirons-nous donc de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
32 Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais l’a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui ?
33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? C’est Dieu qui les déclare justes !
34 Qui les condamnera ? Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous !
Ce mot n’apparaît pas lié à un complexe dans la Bible. Néanmoins, il existe en l’homme et prend l’appellation de fausse culpabilité.
Il y a en effet une vraie et une fausse culpabilité. C’est parce que je me reconnais pécheur, donc coupable, que je me repens. C’est la vraie culpabilité. Mais à côté d’elle, il peut s’en greffer une qui sera comme du chiendent dans la vie du chrétien.
La fausse culpabilité remonte parfois à l’enfance, en liaison avec des règles trop rigides qui modèlent faussement la conscience. L’enfant grandit en se sentant toujours coupable : « Tu es un incapable ; tu ne feras jamais rien de bon ; regarde tes frères et tes sœurs, etc. »
On voit que ce sentiment atteint aujourd’hui de malheureuses victimes de l’inceste ou de la pédophilie qui arrivent à penser que ce sont elles qui ont provoqué leur bourreau, alors qu’elles en sont les victimes.
Cette fausse culpabilité sert le jeu du diable, « l’accusateur par excellence ».
La fausse culpabilité risque aussi de conduire l’enfant de Dieu à confesser plusieurs fois un péché, pourtant abandonné, en ayant le sentiment qu’il n’est pas pardonné. Chassez cette pensée qui ne peut venir que de l’adversaire.
Une fois pour toutes, repoussez les fausses accusations avec ces mots :
« Arrière de moi, Satan ! »
Par la foi dans l’efficacité du sang de Jésus, vous êtes justifiés devant Dieu.
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (Romains 8/1) ».
Paul MOREAU
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