La grâce de Dieu

Éphésiens 2/1 à 3 :

« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon la convoitise de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. »

Un peu plus loin, l’apôtre dit ceci :

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Se souvenir d’où nous venons :

Quelle triste condition est celle des habitants d’Éphèse auxquels l’apôtre destine sa lettre. Il leur rappelle leur passé et ce qu’ils étaient avant de connaître l’Évangile :

« Vous étiez sans Dieu, et sans espérance. »

Dieu ! Voilà un mot qui n’a plus de sens, qui fait vieux jeu, un mot qui est peut-être bon encore pour faire peur aux petits enfants et les assagir, pour assister les grands-mamans et les vieillards à l’heure de leur mort.
Ou encore, dans une certaine mesure, pour donner une ligne de conduite, une morale. Mais à part cela, le mot « Dieu » est démodé.

Nous vivons dans un siècle où l’on tend, par tous les moyens, à se passer de Dieu. Sans Lui, on veut bâtir une société, trouver la paix. On cherche le bonheur partout, sauf en Lui.
Chaque vie, pourtant, doit poursuivre un but, une espérance, un idéal, et celui-ci, pour être véritable, doit être éternel. Or, sans Dieu, pas d’éternité, et rien de durable.
Passer 40, 50 ou 70 années sans savoir ni d’où l’on vient, ni où l’on va, suivre un but, se construire un idéal bientôt englouti par la tombe, est-ce vraiment vivre ?

Travailler, peiner toute sa vie pour une idée qui ne doit durer que le temps de notre courte vie, cela en vaut-il la peine ? Que reste-t-il ? Le temps détruit, la génération suivante a déjà oublié.

L’apôtre Paul l’a dit :

« Si nous vivons pour ces temps-ci, nous sommes les plus malheureux des hommes. »

Bien que se croyant très grands et intelligents, les hommes ont besoin de quelqu’un de supérieur pour les guider et les faire vivre. Vous ne pouvez résoudre tous vos problèmes, et les plus sages en ce monde n’y peuvent apporter de solution.
La médecine actuelle ne peut guérir tous les maux. Vous ne pouvez consoler toutes les peines et les tristesses, et votre meilleur ami ne peut essuyer toutes les larmes.

La même philosophie de nos jours : 

Les habitants d’Éphèse se trouvaient dans cet état d’esprit. Ils vivaient en ce monde comme des automates. Leur vie n’avait rien de supérieur à celle des bêtes. Leur cœur était attaché aux choses de cette terre et ils croyaient à cette Parole :

« Quand on est mort, on est bien mort. »

Ils n’avaient personne pour les guider, pour les comprendre, pour les guérir. Ils n’avaient personne pour les consoler et remplir le vide de leur vie. Leur espérance était nulle, les jours succédaient aux jours et se ressemblaient par leur monotonie.
Ils avaient bien leur dieu : pauvre chose de pierre, de bois ou d’or, bien impuissant pour les sauver !

Beaucoup, actuellement, agissent comme ces Éphésiens, ne pensent qu’aux choses d’ici-bas, cherchent une situation, désirent se faire une place, courent après la fortune, et ne s’occupent aucunement de Dieu.

La grâce est toujours agissante : 

Si vous êtes dans ce cas, levez les yeux, réfléchissez, arrêtez-vous sur le chemin de la vie, pour faire le point.

Tout croule ici-bas ! Les choses les meilleures disparaissent. Quoique vivant dans le monde et entouré de beaucoup d’amis, vous vous êtes trouvé bien seul. Vous avez besoin de Dieu, non seulement pour plus tard, mais déjà pour ici-bas.
Vous avez besoin de Lui pour qu’Il remplisse votre cœur et donne un sens à votre vie.

L’âme humaine aspire aux choses belles, pures et éternelles. Le Seigneur est le seul qui puisse les lui donner. Vous avez besoin de Le rencontrer, et pour Le connaître, il n’y a qu’un seul chemin : le Christ.

Il nous a tracé la route du ciel, nous a réconciliés avec Dieu par sa mort. Par son sang précieux, Il nous a fait grâce et apporte à notre cœur la paix de Dieu.

Éloigné du Seigneur, Jésus vous a rapproché de Lui. Étranger de Dieu, Jésus vous a fait devenir son ami. Jésus a détruit votre séparation de Dieu par vos péchés et votre mauvaise nature, par sa mort.
Et maintenant, Dieu veut et peut être votre père. Vous avez besoin de Lui ici-bas, car sans Lui, tout est vide, et aussi, pour l’éternité. Il remplira votre vie et votre cœur.
Vous ne serez plus seul pour affronter l’éternité. Jésus sera avec vous, Il vous sauvera, vous conduira jusque dans la félicité éternelle.

La grâce, trésor de Dieu pour chacun de nous :

C’est l’expérience des Éphésiens. Nous pouvons dire, avec l’apôtre Paul. Maintenant, en Jésus-Christ, moi qui étais jadis éloigné, j’ai été rapproché par le sang de Christ.
Je me suis rapprocher de Dieu pour l’aimer, faire une expérience profonde avec Lui, connaître tout son amour, ses plans envers vous, voilà la félicité éternelle. Voilà ce que Jésus nous a offert, le pourquoi de sa vie et de sa mort.
Il est mort pour que nous connaissions son Père, son grand amour, pour que nous ne soyons plus sans espérance.

Nous avons donc toujours besoin de la grâce de Dieu. Elle est toujours à votre portée. Dieu à passé sur les temps d’ignorance. Il a tiré un trait sur le passé, et Il nous a fait grâce, par le sang de son Fils bien-aimé.

Recevons cette bénédiction extraordinaire ! 

Prions ensemble le Seigneur maintenant. Nous avons toujours besoin de Lui. Ensemble, nous élevons notre cœur jusqu’à Lui. Nous fermons un instant nos oreilles aux choses du monde.

Oublions quelques instants cette vie, nos difficultés, et élevons-nous jusqu’à Dieu, prions pour que la grâce de Dieu pénètre notre être tout entier :

« Seigneur, nous avons partagé ta Parole. Nous te prions d’agir maintenant. Tu connais toutes ces amis qui lisent ces lignes, tu connais leurs problèmes, leurs besoins, leur détresse, leurs larmes, leurs maladies.
Là où ils sont maintenant, je te prie, au nom de Jésus, passe dans leur vie. Que les larmes soient séchées, que le péché disparaisse, que les difficultés s’évanouissent. Tu passes, dans toute ta grandeur, dans ces vies.
Tu les transformes et tu les bouleverses par ta grâce agissante au Nom merveilleux de Jésus. Que la Grâce de Dieu pénètre dans nos vies, au Nom de Jésus, notre bien-aimé Sauveur. Amen. »

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