La Bible 4 : Son inspiration

Toute Écriture est inspirée de Dieu, ou encore souffle de Dieu. Cette affirmation nous la trouvons sous la plume de l’apôtre Paul, lorsqu’il écrivait à son ami Timothée dans l’une de ses lettres.

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. »
2 Timothée 3/16-17.

L’inspiration du texte biblique est ce qui a fait sa force au fil des siècles par rapport à tant d’autres livres. C’est ce qui a fait sa force, même dans les heures sombres de la persécution.

L’inspiration de la Bible est certainement la doctrine qui a été la cause de bon nombre de passions. Elle est fondamentale pour celui qui veut comprendre le texte, car toutes les autres doctrines reposent sur celle-ci. Elle est le fondement de toute l’architecture doctrinale du vrai christianisme. Remettre en question cette doctrine de l’inspiration des Écritures, c’est ébranler tout l’édifice de la foi. On n’a pas manqué de s’y employer d’ailleurs au cours de notre histoire, mais les philosophes athées et certains théologiens incrédules ne savaient pas que sous les secousses de leurs raisonnements, de leurs écrits et de leurs savants discours, ils ouvriraient les brèches où allaient s’engouffrer par la suite toutes les hérésies possibles.
C’était préparer la voie des sectes qui nous inquiètent aujourd’hui, c’est l’héritage qu’ils nous laissent.

Comment cette doctrine est-elle définie ? Soulignons trois points essentiels :

  1. Chaque mot est inspiré et reflète ce que Dieu voulait dire à l’homme.
  2. Tout ce qui est écrit est inspiré ou encore soufflé de Dieu.
  3. Les auteurs sacrés ont été préservés de toute erreur.

Le cœur soucieux de comprendre le texte biblique ne pourra le faire que dans la mesure où sa raison admettra la doctrine fondamentale de l’inspiration de l’Ecriture. Mais comment peut-on admettre une telle doctrine, quand il semble que la Bible soit en désaccord total sur certains points avec nos connaissances scientifiques ? C’est ouvrir là bien sûr, un grand débat. D’ailleurs, nous ne serions pas les premiers à l’ouvrir et j’entends quelqu’un me dire :

« Et Galilée alors ? »

En effet, le 22 juin 1633, la Sainte Inquisition réunie à Rome, dut juger un astronome du nom de Galileo Galilei. Cet homme prétendait que la terre tournait autour du soleil, ce qui allait à l’encontre de l’enseignement, non pas de la Bible mais de l’Eglise Catholique Romaine. Il faut préciser que la Bible ne condamne pas Galilée. Elle n’a pas la prétention d’un livre scientifique.

Et l’Évolution, avec Darwin ?

Ajouterez-vous. Peut-être ignorez-vous la confidence de Darwin faite à une proche à la fin de sa vie, la voici, elle peut être intéressante :

«C’est effroyable, quand je me rends compte de l’erreur que j’ai répandu dans tant d’esprits ! Après avoir pensé que la clé de l’énigme était enfin trouvée, conclusion de tant d’efforts et de recherches de toute une vie au service de la raison…»

Pour montrer que la Bible n’est pas en contradiction avec la science, permettez-moi ici de vous faire part d’une récente découverte médicale.

Un éditorial d’un journal américain d’obstétrique et de gynécologie a remarqué que les femmes musulmanes et les femmes juives n’ont qu’un taux minime de cancer utérin et que, dissemblables à d’autres égards, elles n’ont qu’un important dénominateur commun : la circoncision des mâles. La même remarque a été faite aux îles Fidji. Je n’ai pas l’intention de lancer une nouvelle idée, mais ajoutons qu’à la suite de longues statistiques, la science arrive, environ 4000 ans après Abraham, à une conclusion qui lui ferait certainement plaisir !

En novembre 1946, un article du journal de « l’Association Médicale Américaine », énumérait les raisons de la circoncision pour lesquelles elle était à conseiller. Trois mois plus tard, on y trouvait une lettre d’un autre spécialiste qui allait dans le même sens, tout en critiquant de n’avoir pas mentionné le moment le plus favorable à cette intervention. Il y a là quelque chose d’intéressant comme nous allons le voir. Elmet Hold et Rustin Intosh rapportent qu’un nouveau-né a une prédisposition particulière à saigner entre le deuxième et le cinquième jour de sa vie. On estime que cette tendance à l’hémorragie est due au fait que l’élément important pour la coagulation du sang, n’est pas encore formé en suffisance jusqu’au cinquième et parfois jusqu’au septième jour de la vie.

D’autre part, il existe un deuxième facteur nécessaire à la coagulation qu’on appelle la prothrombine. Un graphique basé sur les observations et relaté dans une revue de pédiatrie, révèle que le taux de cette substance n’atteint que 30 % du taux normal le troisième jour de la vie du nourrisson. Toute intervention chirurgicale à ce moment, le prédisposerait à une sérieuse hémorragie. Sur ce même graphique, on note que le taux de prothrombine monte jusqu’à 110 % le huitième jour puis retombe à 100 % par la suite. Il ressort donc que le jour optimum pour la circoncision est le huitième jour. Il nous faut féliciter les chercheurs et la science pour cette récente découverte, tout en se rappelant aussi qu’il y a 4000 ans, le Dieu de la Bible demandait de circoncire tout mâle le huitième jour. Pourtant, Abraham ne l’a pas choisi, après de nombreux essais, après de nombreuses expériences où de nombreuses erreurs. Si seul le hasard avait dû inspirer Abraham, il y aurait eu probablement beaucoup de morts parmi les nouveau-nés des Juifs et des Musulmans.

Un mathématicien tenait les propos suivants à un ami :

«La Bible m’intéresse fortement, mais comment accepter sa souveraine autorité, son inspiration ? Je suis mathématicien et j’ai besoin de preuves ! »

Son ami lui répondit :

«Sur quelle base repose l’une des parties les plus importantes des mathématiques, je veux dire la géométrie plane ? »

Et l’autre d’ajouter :

«Bien sûr, un postulat ! »

Un postulat, c’est un premier principe. Les sciences partent de premiers principes non-démontrables. C’est la même attitude qu’il faut adopter par rapport à cette doctrine fondamentale de l’inspiration.
L’inspiration de la Bible a été remise en question à plusieurs reprises au 18
ème et 19ème siècle par certains théologiens et des philosophes athées, comme s’ils avaient voulu effacer Dieu, mais l’actualité de la deuxième moitié de ce 20ème siècle montre bien que la gomme de la raison n’a rien effacé du tout.

Si nos pères incrédules sont allés errer au désert de l’incroyance pour y enterrer leurs cadavres, forts de leurs expériences et des résultats de leurs recherches, faut-il que nous suivions, nous leurs petits-enfants, les pistes de la mort qu’ils ont tracées de leurs belles pensées ?

Pasteur Christian BLANC

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