La plupart des religions proposent à l’homme de devenir « juste », c’est-à-dire être déclaré sans péché ou de n’avoir plus rien sur la conscience qui le condamne par la justice divine et le sépare de la divinité.
La recherche de cette justification qui nous permettrait d’être acceptés au regard de Dieu est profondément ancrée et les tentatives humaines pour satisfaire à la justice divine ne manquent pas…
La Bible nous enseigne une tout autre voie : Dieu lui-même a donné le moyen pour que l’homme soit déclaré juste !
Romains 3:19-31
« 19 Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.
20, Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.
21, Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes,
22 justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction.
23, Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ;
24 et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.
25 C’est lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience ;
26 il montre ainsi sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
27 Où donc est le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi.
28, Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi.
29 Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des païens ? Oui, il l’est aussi des païens,
30 puisqu’il y a un seul Dieu, qui justifiera par la foi les circoncis, et par la foi les incirconcis.
31 Annulons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi ».
On raconte l’histoire de Fiorello LaGuardia qui était maire de la Ville de New York pendant les plus mauvais jours de la Grande Dépression et durant la guerre de 39-45. Il avait été appelé par les New-Yorkais « Petite Fleur » parce qu’il faisait à peine 1m 55 et portait toujours un œillet à son revers. C’était un caractère coloré qui n’hésitait pas à monter dans les voitures des pompiers à travers New York, à faire des descentes dans les bars clandestins avec la police, à emmener des orphelinats entiers aux jeux de base-ball, et toutes les fois que les journaux de New York étaient en grève, il allait à la radio et lisait les bandes dessinées du dimanche aux gosses.
Une nuit très froide en janvier de 1935, le maire s’est rendu à un tribunal qui statuait la nuit. LaGuardia a donné congé au juge pour le soir et a lui-même pris sa place. Au bout de quelques minutes, une vieille femme en haillons a été apportée devant lui, elle était accusée d’avoir volé un pain. Elle raconta à LaGuardia que le mari de sa fille l’avait abandonnée, sa fille était malade, et ses deux petits-enfants étaient affamés. Mais le commerçant, à qui le pain a été volé, a refusé de laisser tomber les charges. « C’est un très mauvais voisinage, votre Honneur », dit l’homme au maire. « Elle doit être punie pour donner une leçon aux autres gens qui sont ici autour ». LaGuardia poussa un soupir. Il s’est tourné vers la femme et a dit, « je dois vous punir. La loi ne fait pas d’exceptions : dix dollars ou dix jours de prison ».
Mais au moment même où il a prononcé la phrase, le maire avait déjà la main dans sa poche. Il a extrait un billet et l’a mis dans son célèbre sombrero en disant : « Voici dix dollars pour payer l’amende que je remets maintenant ; et en outre je vais condamner à une amende de cinquante cents tout le monde dans cette salle d’audience pour habiter dans une ville où une personne est obligée de voler du pain afin que ses petits-enfants puissent manger. Monsieur Bailliff, rassemblez les amendes et donnez l’argent à cette dame ». Le jour suivant, les journaux de la ville de New York n’ont rapporté que 47 $ et 50 cents ont été remis à une vieille dame perplexe qui avait volé un pain pour nourrir ses petits-enfants affamés, cinquante cents de ce montant ont été remis au propriétaire d’épicerie devenu tout rouge, pendant que quelques soixante-dix petits délinquants, et autres gens qui avaient violé les règles de la circulation, ainsi que des agents de police de New York, chacun de ceux donc, qui ont eu le privilège de payer les cinquante cents, ont applaudi le maire.
1 — Voilà ce que Christ a fait pour nous !
A — Il a accompli ce que la loi exigeait de chacun de nous. La loi exigeait que nous soyons condamnés, Il a été condamné à notre place…
B — À la croix, la justice et la miséricorde se sont rencontrées pour nous sauver…
Romains 3:19-20 : « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. »
2 — Quelle est la mesure que Dieu emploie pour sa loi ?
A — Est-ce que Dieu emploie la mesure humaine ?
B — Non ! La mesure de Dieu, c’est sa parfaite justice… La loi exige donc que nous accomplissions TOUT ce que réclame la parfaite justice de Dieu.
C — Elle exige aussi que la justice entre en action à l’encontre de ceux qui faillissent, quelle que soit la légèreté de l’infraction.
D — Les lois n’ont aucune valeur si elles n’exigent pas la justice. Le but même de toute loi, c’est la justice.
3 — Dès que la loi exige de nous quelque chose, notre nature rebelle se réveille
« Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait dit, tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort. » Romains 7:7-8
Illustration :
On raconte l’histoire d’un hôtel sur la côte. L’établissement avait un restaurant avec de grandes fenêtres de verre au rez-de-chaussée. Les touristes essayaient de pêcher depuis les balcons de leurs chambres. Souvent leurs lignes étaient trop courtes et les plombs très lourds venaient frapper contre les grandes fenêtres et les cassaient. Les fenêtres coûtaient presque 5000 € chacune.
Ils ont essayé de plusieurs manières de faire cesser de pêcher depuis les balcons. Finalement ils ont ôté toutes les pancartes des balcons sur lesquelles on pouvait lire « Il est interdit pêcher depuis les balcons ». Ils ont cessé d’avoir des problèmes. Il y a quelque chose dans une loi qui fait ressortir cette nature innée qui est en nous. Si on se laisse aller, le péché est le résultat et à la fin c’est la mort.
A — La loi de Dieu est juste et bonne, mais elle ne peut pas rétablir l’homme devant Dieu.
B — Du moment qu’elle nous condamne déjà pour avoir péché, comment peut-elle nous rétablir ?
C — ALORS CHRIST EST VENU, SEUL L’AMOUR A PU LE CONDUIRE À VENIR… ET IL VENAIT POUR PAYER NOTRE DETTE EN S’OFFRANT LUI-MÊME. Ou il venait pour nous racheter, ou la seule autre alternative C’ÉTAIT DE NOUS CONDAMNER CAR IL EST LE DIEU DE TOUTE JUSTICE.
4 — Puisque nous sommes condamnés, et que c’est Christ qui nous sauve par son sacrifice, alors il n’y a aucun sujet de se glorifier…
A — Nous étions perdus sans Christ, de quoi pouvons-nous nous glorifier ?
B — Nos œuvres les plus belles ne pouvaient nous sauver. Car à côté des œuvres les plus belles, il y a tout le reste qui nous condamne…
« Jésus leur dit, vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu. » Luc 16:15
C — Horace Gray, juge à la Cour suprême a informé un homme qui avait comparu devant lui et avait échappé au jugement pour vice de procédure, « je sais que vous êtes coupable et vous le savez aussi, et je souhaite que vous vous souveniez qu’un jour vous comparaîtrez devant un Juge meilleur et plus sage, et que là il s’occupera de vous selon la justice et non d’après la loi ».
« Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres, deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même, O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant, O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. » Luc 18:9
5 — La loi, grâce à ses exigences, m’a amené à reconnaître mon besoin d’un Sauveur…
A — Sans la loi qui me montre ce que Dieu exige de moi, je pourrais croire encore que je ne suis pas si mal.
B — En me montrant combien je suis pécheur, je crie à Jésus pour qu’il me sauve.
C — Maintenant que je suis justifié grâce à Jésus Christ, je n’ai plus peur de la loi… « Je ne suis pas venu pour abolir la loi, mais pour l’accomplir… »
Un mari et sa femme ne s’aimaient pas vraiment. L’homme était très exigeant, il l’était tellement qu’il a préparé pour sa femme une liste de règles à suivre. Il a insisté qu’elle devait les lire tous les jours et leur obéir à la lettre. Entre autres choses, ses « fais ceci et ne fais pas cela » indiquaient des détails tels que, à quelle heure elle devait se lever le matin, quand son petit déjeuner devait être servi, et comment le ménage devait être fait.
Après plusieurs longues années, le mari est mort. Comme le temps a passé, la femme est tombée amoureuse d’un autre homme, un qui l’aimait tendrement. Bientôt ils se sont mariés. Ce mari a fait tout ce qu’il pouvait pour rendre sa nouvelle femme heureuse, sans cesse il lui manifestait ses marques d’affection. Un jour comme elle nettoyait la maison, elle a trouvé glissé dans un tiroir la liste des ordres que son premier mari avait écrits pour elle. Alors qu’elle l’examinait, elle s’est rendu compte que bien que son présent mari ne lui ait pas donné de liste particulière, elle faisait tout ce que la liste de son premier mari avait exigé. Elle s’est rendu compte qu’elle était si consacrée à cet homme que son désir le plus profond était de lui plaire par amour, et non par obligation.
6 — La loi est juste et bonne
A — La foi en Christ reconnaît que la loi est juste, droite et bonne, mais nous ne nous confions pas dans la loi pour être justifiés.
B — Jésus a accompli pour nous toutes les exigences de la loi. La loi ne fait que condamner, mais Christ a accepté d’être condamné à notre place.
C — C’est pour cela que si nous vivons sous la loi, nous vivons dans la peur… Mais si nous vivons en Christ, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Christ.
7 — Par contre la loi peut être un moyen pour notre sanctification
A — Nous devons chercher à être agréables à Dieu. Ses exigences vont nous servir pour cela.
« Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité. » 2 Thessaloniciens 2:13
« Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès. Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de la débauche ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. » 1 Thessaloniciens 4:1-6
Ce que La Loi ne peut pas faire.
Quelques personnes seront étonnées par l’assertion qu’il y a des choses que la loi ne peut pas faire. La loi peut seulement révéler le péché, mais elle est impuissante pour sauver du péché. Elle peut nous montrer notre faiblesse, mais elle ne peut pas fournir la force. Elle peut seulement condamner, mais ne peut pas justifier. La loi commande, mais n’aide pas. La loi tue, mais seule la grâce peut faire vivre. La grâce donne le pouvoir dont on a besoin. La loi est extérieure ; la grâce est intérieure.
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