Béni soit le Dieu de Sem !

Nous ferons une lecture dans la Parole de Dieu, dans son premier livre, la Genèse, au chapitre 9, et à partir du verset 20 :

« Noé commença à cultiver la terre et planta de la vigne. Il but du vin, s’enivra et se découvrit au milieu de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta à ses deux frères. Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père ; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.

Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet. Et il dit : maudit soit Canaan ! qu’il soit l’esclave de ses frères ! Il dit encore : béni soit l’Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu’il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! »

Le patriarche Noé s’est enivré, est-ce par accident ? Est-ce volontairement ? La Bible ne le dit pas. En tout cas, pendant son ivresse, le père de la nouvelle humanité s’est découvert au milieu de sa tente, exposant ainsi sa nudité. Cham, son plus jeune fils, le vit, et au lieu de recouvrir respectueusement son père, il alla colporter la chose à ses deux frères qui étaient au-dehors. Il faut reconnaître que Cham a beaucoup de fils aujourd’hui : le manque d’affection, de respect envers les parents et les personnes âgées, gagnent de plus en plus la jeunesse. On se fait même une gloire de ces choses, tandis que le mépris, la brutalité et la haine sont prônés à l’instar d’une preuve de virilité et de force. L’esprit qui a conduit Hitler est encore sur la terre et plusieurs s’en laissent posséder.

Cham a été maudit. Il a donné naissance à une race perverse qui fut détruite par Dieu.

À quelle sorte de société va donner naissance la jeunesse d’aujourd’hui ?

C’est là une question troublante pour ceux qui osent regarder les choses en face. Dieu, en effet, a de moins en moins de place dans la vie des hommes de notre époque. L’exemple de Cham n’est que trop suivi de nos jours. Quelle différence entre Sem et Japhet ! Ces hommes font honneur au Dieu qu’ils servent. Pour ne pas avoir honte de leur père, ils entrent à reculons dans la tente, le manteau sur leurs épaules et recouvrent le patriarche.

Nous sentons bien qu’au travers de la nudité physique de Noé, Dieu veut nous parler d’une autre nudité, celle de nos péchés, de nos pensées secrètes qui sont à découvert devant le Seigneur. Sachons, comme Sem et Japhet, recouvrir le manteau de la charité sur ceux de nos prochains qui sont tombés dans une faute grave, et détourner nos yeux de leurs défauts et faiblesses. Écoutez ce que dit Noé à son réveil :

« Béni soit le Dieu de Sem ! »

Oui, béni soit le Dieu de Sem qui recouvre et cache les péchés de l’homme. Bien plus, Il les efface complètement. L’apôtre Jean nous dit, dans sa première épître, au chapitre 1, verset 8 :

« Le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, purifie de tout péché. »

Jésus-Christ est le Dieu véritable et la vie éternelle. C’est Lui, le Dieu de Sem, qui est venu dans ce monde pour sauver ceux qui étaient perdus. Gloire à Son Nom !

Dans l’Évangile de Jean, au chapitre 8, nous voyons ce Sauveur miséricordieux couvrir la honte d’une pécheresse du manteau de son amour. Les pharisiens et tous les gens bien-pensants de la ville avaient amené cette femme, surprise en flagrant délit d’adultère, aux pieds de Jésus, espérant mettre le Seigneur dans l’embarras et voulant le prendre dans quelque piège. Mais Il se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur la terre. Comme ils persistaient à le questionner, Il se redressa et leur dit :

« Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre. »

De nouveau, Il se baissa et se remit à écrire. Quand ils entendirent cela, ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés, et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors, Jésus se redressa et lui dit :

« Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? Elle répondit : personne, Seigneur. Et Jésus lui dit : Moi non plus je ne te condamne pas, va et désormais ne pèche plus. »

Pourquoi Jésus s’est-Il baissé ? Pour écrire sur la terre ? Oui. Mais je crois aussi qu’Il ne voulait pas leur faire honte et que, comme Sem et Japhet, qui entrèrent à reculons dans la tente de leur père, le Sauveur détourna les yeux pour ne pas regarder la honte de ces hommes confus et embarrassés. Quel amour, quelle douceur ! Toi qui lis ces lignes, comprends-tu combien Jésus t’aime ? Il ne veut pas te faire rougir en découvrant tes péchés secrets, mais Il désire te revêtir afin que la honte de ta nudité ne paraisse pas et que tu sois en paix avec Dieu et ta conscience. Oui, béni soit le Dieu de Sem !

Dans le jardin d’Éden, Adam et Eve avaient rompu l’harmonie qui existait dans le monde créé par un Dieu parfait. Alors, ils ont eu peur, ils se sont sentis nus, mais Dieu a tué des animaux avec leurs peaux, Il a fait des vêtements à l’homme et à sa femme. Oui, pour revêtir les premiers pécheurs, Dieu a dû sacrifier des vies d’animaux innocents. La Bible nous apprend, en effet, qu’il faut qu’une vie soit donnée, une vie innocente, pour racheter une autre vie, une vie perdue. Voilà pourquoi le Fils de Dieu est venu sur la Croix afin de nous racheter par Son sang. Celui qui croit en son sacrifice n’est pas confus, mais il reçoit la vie éternelle. Alléluia ! Quelle merveilleuse nouvelle que celle-ci !

Toi qui te sens misérable devant le Dieu saint, grand et redoutable, ne voudrais-tu pas venir à son Fils Jésus-Christ afin qu’Il te revête des vêtements du salut et de la justice ? Viens à Lui, Il ne te repoussera pas. Dis-Lui ta misère, tes péchés, puis crois qu’Il t’a reçu. Remercie-Le et change de vie pour l’honorer désormais. Jésus-Christ sera ton Maître, ton Dieu et Il fera alors de toi, comme de Sem et de Japhet, les fils de Noé, une bénédiction pour les autres. Amen ! Béni soit le Dieu de Sem !

Prions ensemble :

« Mon Dieu, nous tournons maintenant nos regards vers toi, dans la foi, dans la prière, et nous t’invoquons dans le saint et glorieux Nom de Jésus-Christ. Je te prie, mon Père, pour tous ces amis qui lisent en cet instant ce message. Mon Dieu, merci pour ce privilège de pouvoir annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ avant qu’Il revienne, car Il vient bientôt, et je te prie, mon Dieu, de tout mon cœur, de sauver beaucoup d’âmes, pour la gloire de ton Nom. Que tous ces chers amis qui ont lu ces lignes se tournent vers toi, quittent le chemin large pour emprunter le chemin étroit qui monte, mais qui conduit à la vie. Amen. »

Par Gilbert RINGENBACH

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