Je vous propose une lecture dans l’Évangile de Saint-Jean, au chapitre 10, à partir du verset 7 : « Jésus leur dit encore : en vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands : mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé : il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire : moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite : et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père : et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. »
Je voudrais m’entretenir avec vous sur la vérité du christianisme. Beaucoup me posent la question :
« Qu’est-ce que le christianisme ? »
Disons, tout d’abord, ce qu’il n’est pas. Il n’est pas une société politique. Il n’est pas un royaume de ce monde. Il n’est pas une certaine philosophie sur la vie future, ni une résignation sur les inégalités de la vie, ni l’acceptation de certaines pratiques religieuses : formes, rites, etc.
Mais qu’est donc le christianisme ?
1. Le christianisme, c’est être comme Christ.
C’est l’Esprit de Dieu habitant dans les hommes. Ce n’est pas quelque chose d’extérieur, c’est au-dedans des hommes. Cela se passe à l’intérieur de l’homme, cela vient de Dieu, entrant en vous et vous transformant du dedans au-dehors, vous remplissant du puissant et vivant Esprit de Dieu. Jésus est venu dans le monde pour montrer Dieu. Le christianisme, c’est la délivrance surnaturelle de maux et de tourments que le diable nous envoie. C’est une intervention surnaturelle de Dieu sur les affaires humaines, sur les puissances méchantes.
2. Le christianisme, c’est la délivrance des captifs.
Or, l’humanité est captive de quatre choses : le péché premièrement, ensuite, la maladie, puis les démons, et enfin, la peur. Il est la délivrance du péché, ce christianisme dont je vous parle. Vous ne pouvez pas être délivrés du péché par des moyens naturels. Aucune philosophie terrestre, aucun pardon humain, aucune puissance ne peut vous séparer de vos péchés. Aucune puissance humaine ne peut vous régénérer, vous transformer et faire de vous une créature différente. Seul le christianisme le peut, car il y a là Jésus qui est vivant à jamais.
3. Le véritable christianisme, c’est la délivrance des malades.
Dieu guérit de bien des manières, nous le savons : par de bons médecins, par les médicaments, par l’amour et la compréhension. Mais quand tous ces moyens-là échouent, qu’il n’y a plus rien à faire, que les gens sont désespérés, découragés, que reste-t-il ? La guérison surnaturelle, que nous appelons la guérison divine.
4. Le christianisme, c’est la délivrance du plus bas tombé.
Il le délivre pour l’élever jusqu’au plus haut des cieux, pour lui donner une vie abondante. Le christianisme nous délivre du péché, de la maladie, des puissances démoniaques, et de la peur. Cette expérience avec le Christ Jésus est lumière sur votre visage, une étincelle dans vos yeux, un cantique dans votre âme, une joie dans votre vie. Elle met de l’allant dans votre marche. Cette expérience fait de Dieu votre Père, du Saint-Esprit votre Consolateur, du Christ votre Sauveur et votre Médecin, des anges, vos gardiens, des saints, vos frères et vos sœurs, du ciel votre demeure.
Jésus n’a jamais diminué ni réduit aucun être humain, aucune chose qu’Il a touchée. Par exemple, Il touchait les aveugles et leurs yeux s’ouvraient. La prostituée devint assez pure pour être épouse et mère. Les possédés furent délivrés par la puissance de sa Parole. L’un d’eux fut envoyé chez lui, chez les siens, Jésus l’ayant affranchi de tous ses liens, de toutes ses craintes.
Jésus a touché les cinq pains et les deux poissons et ils devinrent un repas pour les cinq mille hommes. Le Dieu que nous servons est un Dieu merveilleux. Voilà ce qu’est le christianisme. Tous ceux qui ont cru en Jésus ont été grandis. Vous voyez que la vie abondante, c’est plus que ce que vous êtes, et plus que ce que vous avez. Maintenant, je vous en supplie, acceptez-Le comme votre Sauveur personnel, sans différer, invoquez-Le, demandez-Lui aide et secours, appelez-Le de toutes vos forces intérieures et Jésus viendra en vous. Il est le bonheur et la vie éternelle.
Prions :
« Seigneur, notre Dieu, nous te supplions de bénir ces quelques paroles. Qu’elles se frayent un chemin dans les cœurs et y déposent un germe de vie, de consolation, de paix, de réconfort et d’amour. Bénis, ces lecteurs maintenant. Enrichis-les par ta présence, enseigne-les par ta Parole, guéris-les par tes blessures. Ton Nom, ô, Dieu, en aura la Gloire à jamais ! »
Pasteur Lucien VIVIER
Merci de partager ce message avec vos amis chrétiens !
Retrouver les messages Evandis chaque semaine sur notre site : le message de la semaine
0 commentaires