Lecture : Genèse 21/14 à 21
Le fils de l’esclavage ne doit pas hériter avec le fils de la femme libre. Mais que va-t-il devenir ? La dispute entre les mamans force Agar et le petit Ismaël à quitter la protection paternelle d’Abraham.
Abraham va pourvoir aux besoins d’Agar une dernière fois avant de l’envoyer dans le désert. Nous voyons que l’appui et le soutien même des plus grands sont bien limités, tout comme nos ressources naturelles. Bientôt l’eau sera épuisée, et avec elle, l’espoir. Agar est égarée dans le désert. La détresse s’empare d’elle. Nous avons tendance à nous confier dans les hommes, ou bien en nous-mêmes. Ésaïe nous dit que l’homme lui-même s’égare comme une brebis, Jérémie ajoute que celui qui se confie dans l’homme ne trouvera pas la bénédiction.
Notre texte montre aussi que là où les ressources humaines s’épuisent, celles de Dieu demeurent. Dieu, qui voit la détresse et entend les cris des malheureux, est prêt à secourir. Il va ouvrir les yeux d’Agar et la diriger vers le puits. Dieu veut nous accorder ses ressources surnaturelles. Peut-être faut-il parfois un passage dans le désert de l’épreuve pour que l’homme réalise en qui il doit se confier. Par la main de Dieu, Agar et son fils sont sortis du désert et de leur détresse.
La délivrance et le salut sont à la portée de tous les hommes encore aujourd’hui. Mais ils sont souvent aveugles, et même les enfants de Dieu sont parfois comme myopes. Que Dieu puisse ouvrir nos yeux pour voir que c’est en Jésus qu’il y a le puits de la délivrance et que c’est de la Croix que coule l’eau du salut.
O.H
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