Lecture complète : Esaïe 53/1-6
Quel portrait saisissant de Jésus que celui tracé ici par le prophète Esaïe ! II nous dépeint le dépouillement du Fils de Dieu, paraissant comme un simple homme pour vivre et souffrir au milieu de sa création corrompue par la chute, puis s’offrir lui-même sur la croix en sacrifice pour nos péchés.
Réfléchissons-y. Ne sommes-nous pas confondus devant tant d’amour et d’abaissement ? Pourtant, cher lecteur, en considérant notre vie passée, que voyons-nous ? L’indifférence, l’insouciance, peut-être le blasphème ou la moquerie, d’autant plus haïssables que nous les découvrons à la lumière de l’humiliation de celui qui nous a tant aimés. Ah ! Voilà bien notre péché. Nous l’avons dédaigné. Nous n’avons fait de lui aucun cas. Et maintenant, y a t-il quelque chose que nous puissions présenter pour racheter notre attitude et nos actions coupables ?
Hélas, en ce qui nous concerne, il est trop tard pour effacer la honte qui s’est attachée à notre rejet du Fils unique de Dieu. Mais que lisons-nous ? « Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. » Ami pécheur, écoute : c’est justement parce que nous sommes inexcusables que le sacrifice de Christ constitue notre seule et sûre espérance pour cette vie et l’éternité.
La Bible affirme que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous, que Christ est mort pour des impies. Quelle que soit la somme de misère et de honte qui s’est attachée à ta vie au cours des mois et des années passées, tu dois savoir que quiconque, oui, quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon de ses péchés. Il t’appartient de recevoir, aujourd’hui, le témoignage que Dieu rend à son Fils :
« Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. » Oh ! Crois, et sois sauvé !
C’est ainsi que tu paies le prix de ma rançon. Tes langueurs et tes plaies, voilà ma guérison. Mon âme criminelle est à tes pieds, Seigneur ; Daigne jeter sur elle un regard de faveur. »
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