Voilà un problème auquel les premiers chrétiens non juifs ont été confrontés. Ces « païens », après avoir entendu la prédication de la Croix, ont accepté Jésus-Christ comme Sauveur. Ils croient maintenant en celui qui a été crucifié pour porter leur condamnation et qui est ressuscité pour les rendre justes (Romains 4:25). Ils ont cru et confessé Jésus en se faisant baptiser. Maintenant, ils sont sauvés et ont la vie éternelle.
Nous avons tous envie de dire « Gloire à Dieu », et pourtant, certains n’ont pas l’air heureux. Pour eux, il manque quelque chose à ces « païens » ! Ils ne sont pas circoncis selon le rite de Moïse. Ces hommes de la Judée ont oublié cette parole de Jésus-Christ :
« Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1:8) ».
Jérusalem, la Judée, la Samarie… Quelque chose pour eux est resté bloqué sur le mot Judée. Et de Judée à judaïser, il n’y a qu’un pas ! (Galates 2:14). Ils viennent et se mettent à enseigner les frères ; plus grave, ils annoncent à ces nouveaux convertis qu’ils ne peuvent pas être sauvés en dehors de la circoncision. Ils vont mettre du trouble et ébranler leurs âmes (Actes 15:24).
Cet enseignement ne va pas édifier leur foi et va provoquer une vive discussion, et même un concile à Jérusalem ! Quel est un des résultats de ce concile ?
« C’est pourquoi, je suis d’avis qu‘on ne crée pas de difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu (Actes 15:19) ».
Ne mettons pas sur les disciples de Jésus un joug qu’ils ne peuvent pas porter. C’est tenter Dieu, dit Pierre. N’imposons pas notre culture, nos traditions et nos rites, qu’ils viennent de Moïse ou d’ailleurs ! C’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés.
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