Lecture : Psaume 61/1 à 6
Dans le salon d’un hôtel, après le repas du soir, plusieurs voyageurs étaient rassemblés en quête d’une petite soirée agréable, chacun désirant quelque chose de gai.
Après un tour d’horizon, on tomba d’accord pour une audition impromptue et gratuite. Chacun d’eux interpréterait un chant quelconque. Bientôt, la salle retentit d’éclats de rires et d’applaudissements, malgré quelques romances vulgaires, légères et inconvenantes !…
Vint le tour d’un jeune homme qui n’avait pas pris part à l’hilarité générale. Il s’excusa, ne connaissant aucun chant semblable à ceux qu’il avait entendus. Devant l’insistance générale, il finit par céder, non sans les avoir prévenus par ces mots : « Messieurs, je vais interpréter un chant qui ne sera guère à votre goût je le crains ! »
Il entonna alors un magnifique cantique, car c’était un chrétien :
« Dans les cieux et sur la terre, il n’est aucun nom plus doux,
Aucun que mon cœur préfère, au nom du Christ mort pour nous.
Quelque grand que soit un homme, qu’il soit prince ou qu’il soit roi,
De quelque nom qu’on le nomme, aucun n’est plus grand pour moi.
Quel beau nom, quel beau nom, que celui d’Emmanuel… »
Ces paroles courageuses avaient complètement changé l’atmosphère, et tous se retirèrent.
Dans sa chambre, alors que notre ami priait, on frappa discrètement à la porte. C’était un de ceux qui avaient animé la soirée ; ce qu’il venait d’entendre l’avait bouleversé. C’était ce que sa mère chantait quand il était enfant. Alors, n’y tenant plus, il vint en larmes le trouver.
Ensemble, ils unirent leur voix vers le Seigneur. Jésus répondit, et cette nuit-là, l’homme trouva la paix avec Dieu.
Emmanuel, ce nom n’est pas seulement beau, mais il est merveilleux, c’est bien « Dieu avec nous »… Quelle grâce pour tous !
Jules DEPIERE
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