Lecture : Luc 17/3 à 4
« Si ton frère a péché (sous-entendu « contre toi », v. 4), reprends-le ; et, s’il se repent, pardonne-lui. »
Telle est la solution divine pour résoudre les inévitables conflits d’une société qui a perdu la crainte de Dieu. Mais le cœur tortueux de l’homme a toujours cherché à contourner les lois du créateur.
Prenons l’exemple de Jacob : il vient de tromper gravement son frère Ésaü jusqu’à faire naître de la haine dans le cœur de celui-ci (Genèse 27/41). Son premier réflexe est de fuir en pensant que l’éloignement et le temps apaiseront son frère.
Vingt ans après, il décide de retourner au pays. Les années ont-elles calmé la colère d’Ésaü ? Nullement ! Car il vient vers son frère avec une troupe de quatre cents hommes.
Jacob pense alors acheter la bienveillance d’Ésaü en lui offrant 580 têtes de bétail. Mais le cœur de celui-ci reste insensible. Le péché ne peut être couvert par des dons généreux !
Il faudra que, dans une nuit mémorable (Genèse 32/24-32), le cœur de Jacob se laisse briser par Dieu. Il vient alors lui-même, seul, se prosterner devant son frère, dans une véritable humiliation. Aussitôt, l’esprit de vengeance quitte le cœur d’Ésaü qui manifeste son pardon en « se jetant au cou de Jacob ».
Ce que ni le temps ni les présents n’avaient pu résoudre sera obtenu par une profonde repentance.
S’il se repent – a bien précisé Jésus !
De même, pour tout homme, le pardon de Dieu est caché en Jésus-Christ, à la croix. C’est lorsque le pécheur se repent qu’alors seulement descend sur lui le pardon divin.
« Dieu annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. » (Actes 17/30).
Jean DUPOUY
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