Rappelle-toi donc comment tu as !

Lecture : Apocalypse 3/1 à 6

Parmi les reproches que fait le Seigneur à cette église d’Éphèse, figure celui-ci concernant la manière de recevoir la Parole de Dieu. Le Seigneur l’invite à se souvenir, non de ce qu’elle a reçu, mais de comment elle l’a reçu.

On peut recevoir une parole avec son intelligence, sa mémoire, une simple curiosité ou même un esprit de critique. On peut aussi, et c’est ce à quoi le Seigneur nous appelle,  « l’écouter avec son cœur ».

Vauvenargues a dit que les « grandes pensées viennent du cœur ». Mais il est bien clair que l’on ne peut donner que ce que l’on a reçu : laissons donc entrer cette bonne et sainte Parole de Dieu dans notre cœur.

Les premiers chrétiens avaient faim des paroles saintes, ils

« persévéraient dans l’enseignement des apôtres (Actes 2/42).

Quand nous avons découvert les vérités éternelles, trop longtemps cachées à notre âme par une routine matérialiste, nous nous sommes réjouis comme ceux qui trouvent un grand trésor.

« Je me réjouis de ta parole comme celui qui trouve un grand butin (Psaume 119/162).

Puis avec le temps, la lecture de la Bible paraît plus fade, on a moins envie de connaître le conseil du Très-Haut. Une fiancée ne trouve-t-elle plus de charme à la lecture des lettres de son bien-aimé ? Si tel était le cas, on serait en droit de s’interroger sur la profondeur et la solidité de son engagement. Il y aurait du « divorce » dans l’air ! Il est peut-être temps, pour celui qui lit ces lignes, de retrouver

« son premier amour (Apocalypse 2/4) »

Gérard FO

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La plus belle récompense

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

Tout est accompli !

Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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