Il y a des domaines dans nos vies où, dans nos efforts pour faire le bien, nous finissons par faire le mal à cause d’une déformation spirituelle. Pour être plus précis, permettez-moi de citer quelques exemples :
1. En décidant d’être audacieux, nous devenons insolents.
2. Par désir de franchise, nous devenons brutaux.
3. En s’efforçant d’être vigilants, nous devenons soupçonneux.
4. En cherchant à devenir sérieux, nous devenons austères.
5. En cherchant à devenir consciencieux, nous devenons pointilleux.
Cette citation est de A.W. Tozer dans « ce chrétien étonnant ». Certes, il n’est pas toujours facile de trouver le juste milieu en toutes choses ; bien souvent, nous exagérons une vérité au détriment d’une autre ! Ainsi, Jésus nous invite au repos mais aussi au travail ! Notre Dieu, créateur de tout aliment, nous met en garde contre ces abus ! « Il faut manger pour vivre mais non pas vivre pour manger » ? Celui qui a revêtu nos premiers parents ne nous invite-t-il pas à la décence et à la modestie ? Celui qui nous recommande la justice, ne nous prescrit-il pas aussi à la miséricorde ? Notre langue exercée à louer Dieu, doit-elle continuer à maudire le prochain, créé à l’image de Dieu ? Notre foi chrétienne dirigée vers Dieu doit-elle constamment s’abstenir d’œuvres bonnes envers le prochain ?
Jésus cloué à la croix se tourne vers son Père, mais aussi vers les hommes pour les libérer. Il est notre substitut ayant payé au prix fort le rachat de nos âmes. Il est aussi notre exemple, nous laissant un modèle à suivre : celui de glorifier Dieu et celui de servir les hommes de notre génération. Que Dieu nous inspire et nous transforme pour être « le sel de la terre » et pour demeurer « des chrétiens équilibrés » dans nos foyers, à l’université, au travail, à l’église et dans le monde.
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