Prêcher dans le désert

Lecture : Matthieu 3/5

Cette expression est synonyme d’échec assuré. L’orateur qui prêche dans le désert perd son temps et son énergie. Personne ne l’écoute puisqu’il est dans le désert. Cela semble clair et pourtant, c’est faux !

Cette expression, nous la trouvons dans la Bible :

« En ce temps-là parut Jean-Baptiste, prêchant dans le désert de Judée… Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain se rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. »

Jean-Baptiste prêchait dans le désert, mais à l’heure de sa prédication, les foules étaient là. Elles venaient de Jérusalem et de la Judée. Elles écoutaient. Elles réagissaient en confessant à Dieu leurs péchés et en se faisant baptiser. Ces foules avaient soif, et allaient paradoxalement au désert. Leur soif était spirituelle. Elles avaient soif de pureté, de vérité, de justice. Ces mots arrivent peut-être dans un coin de désert, une vie déserte, désertée par l’amour, la santé, la joie, envahie par la rancune et l’amertume. Ces gens se repentaient, obéissaient à la Parole qu’ils entendaient.

Le message de Jean-Baptiste était rude mais vrai.

« Mais voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance. »

La repentance est le seul chemin. Il n’y en a aucun autre, et une vraie repentance produit du fruit : de la joie, de la vérité, de l’amour. Elle change la vie tout simplement ! Dans votre désert, laissez Dieu vous parler ! A méditer, n’est-ce pas ?

Jean COMTESSE 

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

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Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

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Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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