Plénitude

Lecture : Colossiens 2/10

Nous appartenons à une société où l’on se plaît à contester, où le mécontentement est quasi-chronique. On en veut toujours plus. « Jamais content », comme disait le poète.

Cette mentalité devrait être à l’opposé de celle des chrétiens authentiquement nés de nouveau. Lorsque nous servons Jésus-Christ, dans quel état d’esprit est-ce ? Avant tout, souvenons-nous que nous devons tout au Seigneur, et que lui-même ne nous doit rien.

« Fortifiez-vous et ne laissez pas vos mains s’affaiblir, car il y aura un salaire pour vos œuvres (2 Chroniques 15/7) ».

Nous ne servons pas pour un « salaire » quelle qu’en soit la forme, mais par amour.

Au service de Dieu, on ne revendique pas une augmentation.

« Ne me donne ni pauvreté, ni richesse, de peur que dans l’abondance je ne te renie […] ou que dans la pauvreté, je ne dérobe (Proverbes 30/8-9) ».

Faisons-lui confiance ; lui sait de quoi nous avons besoin.

Oublions, dans ce cadre, les « médailles du mérite » ! Il est écrit ceci :

« Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie (Apocalypse 2/10) ».

La parabole des talents met l’accent non sur les efforts des serviteurs, mais sur leur fidélité (Matthieu 25/14-23).

Dans le service de Dieu, ne cherchons ni les promotions, ni le carriérisme. Relisons tranquillement ceci :

« Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qui est Paul ? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru. (1 Corinthiens 3/5-8) ».

L’orgueil désire « une place », cherche à assouvir son ambition personnelle ! Voilà des sentiments qui sont en horreur à Dieu.

À vous qui êtes engagés dans le service du Maître, prenez courage ! Il n’y a jamais de chômage. Travaillons ensemble dans la paix, l’humilité, le contentement, la joie, car nous avons tout pleinement en celui qui est le chef, et servons toujours par amour pour lui. En plus, Jésus s’est engagé à travailler avec nous. Alors, courage !

Bernhard FREUDE

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La plus belle récompense

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

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Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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