La parabole des vignerons

Lecture : Matthieu 21/33 à 41

Il y avait un maître de maison qui planta une vigne et partit en voyage. À l’approche des vendanges, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recueillir le fruit de la vigne. Les vignerons tuèrent, frappèrent les serviteurs en aussi grand nombre que le maître en envoya. Enfin, il envoya son fils, alors les vignerons pensèrent se rendre définitivement maître de la vigne en le tuant.

Le sens de cette parabole est clair et les autorités juives ne s’y sont pas trompées. Mais pour nous, que veut dire cette histoire ? Appartient-elle au passé ? Que non ! Dieu a parlé autrefois par des prophètes et, de nos jours encore, il parle par des hommes. N’a-t-il pas dit :

« Allez par toutes les nations, enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit » ?

Et depuis, la vérité de Jésus a été annoncée. Elle a été reçue par un certain nombre d’êtres humains et les martyrs de la foi sont légion depuis les temps apostoliques jusqu’à aujourd’hui. Martyrs de l’athéisme qui combat un Dieu qui serait inexistant ! Martyrs d’un fanatisme qui décide qui Dieu aime et qui il n’aime pas ! Forme hideuse et cruelle de la méchanceté des « vignerons ».

L’indifférence et la moquerie terrorisent et blessent aussi cruellement qu’une arme. Jésus l’avait dit :

« Il suffit au disciple d’être traité comme son maître ».

Nous pouvons être des vignerons cruels et malhonnêtes en joignant notre indifférence à celle des autres et ainsi crucifier pour notre part le Fils de Dieu.

Qui sommes-nous ? Vignerons cruels ou disciples de Jésus qui vont, malgré tous les risques, à la recherche des pécheurs prêts à se repentir et à croire ?

Jean COMTESSE

 

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

Tout est accompli !

Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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