Texte Biblique : Luc 18/9 à 14
On a constaté que ce complexe était dans certains cas la compensation d’un complexe d’infériorité. C’est possible, mais il peut avoir bien d’autres origines : une situation sociale ou matérielle bien assise, quelque don naturel avantageux, peut-être simplement une surestimation de soi, justifiée ou pas.
Ce complexe trouve à se glisser au sein même de l’Eglise. Voyez le cas du pharisien cité plus haut : « Je ne suis pas comme le reste des… frères » . Et celui de Diotrèphe qui aimait à être le premier (3 Jean 9). Veillons, mes frères, à ne pas être contaminés par ce complexe en gonflant ou en interprétant faussement la phrase :
« Femmes, soyez soumises à vos maris »(Colossiens 3/18).
Dans la société, les gens atteints de ce travers sont souvent montrés du doigt, remis en place ou isolés, sur la touche. Et dans l’Eglise ? Ce serait dommage de devoir en arriver là. Cependant, je ne vois pas tellement le Seigneur les chouchouter.
• Je vois, par exemple, Ozias, le roi « supérieur » exclu par Dieu et rendu lépreux (2 Chroniques 26/15 à 23). Et il ne fut pas rétabli.
• Je vois le pharisien inexaucé et peut-être perdu.
• Je vois Diotrèphe dénoncé par Jean devant tous et sans doute puni.
• Je vois aussi Nébucadnetsar, l’orgueilleux, plongé par Dieu dans l’humiliation et, c’est vrai, ce sera la source de sa guérison (Daniel 4/28 à 37).
Après tout, c’est peut-être la bonne méthode, la méthode divine :
« Celui qui s’élèvera sera abaissé ».
La sentence peut porter son fruit.
Règle d’or :
« Que l’humilité vous fasse regarder les autre comme étant au-dessus de vous-mêmes » (Philippiens 2/3).
Paul MOREAU
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