En proclamant :
« Je suis venu jeter un feu sur la terre »,
Jésus ne parle pas du feu d’une révolution sociale ou politique mais du feu de l’amour de Dieu. Il a embrasé le cœur de ses disciples : feu de l’amour du Père, mais aussi feu de l’amour du monde perdu en vue du salut des âmes. Jésus ne cherche pas à produire en nous une vie religieuse « sage », « modérée », une piété de routine limitée dans sa consécration. Il ne se satisfait pas d’un cœur partagé entre le ciel et la terre, entre le service de Dieu et celui de Mammon. Le feu de l’amour a conduit les apôtres à s’écrier :
« II faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29) » et « Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu».
Paul aussi, animé du feu de l’amour des perdus, n’avait qu’un objectif :
« se faire tout à tous afin d’en sauver de toute manière quelques-uns (1 Cor. 9:22)».
Pierre, saisi par le feu de la foi, dit au paralytique :
« Je n’ai ni or, ni argent, mais ce que j’ai, je te le donne : Au nom de Jésus-Christ, lève-toi et marche. D’un saut, l’homme fut debout et se mit à marcher (Actes 3:6-8) ».
Après le meurtre d’Etienne, une grande persécution dispersa les chrétiens de Jérusalem. N’était-ce pas, ici encore, le feu du témoignage à rendre à Jésus qui les poussait « à annoncer, de lieu en lieu, la bonne nouvelle de la Parole ? (Actes 8:4) » La vision de l’amour du Seigneur, manifesté à la croix, a-t-elle allumé ce feu dans notre cœur ? Veillons à ce que nos raisonnements, les convoitises de notre chair, ne viennent pas l’étouffer.
Puissions-nous dire comme David :
« Mon cœur brûlait au-dedans de moi, un feu intérieur me consumait et la parole est venue sur ma langue (Ps. 39:4) ».
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