L’adversaire

Lecture : 1 Pierre 5/8 à 9 ; 2 Corinthiens 2/11

La vie chrétienne est un combat :

« Combats le bon combat de la foi »

déclare Paul à Timothée. Dans ce combat, nous devons revêtir toutes les armes de Dieu, afin de tenir ferme contre les ruses du diable. Le soldat de Jésus-Christ doit non seulement lutter contre sa vieille nature, le péché, l’esprit de ce monde, mais aussi contre Satan et les puissances des ténèbres (Éphésiens 6/12). Aussi vrai qu’il ne faut pas voir le diable partout, nous ne devons pas non plus ignorer qu’il est notre adversaire et que ses attaques sont bien réelles. La Bible nous le décrit comme le voleur des âmes, le séducteur subtil et pernicieux, le meurtrier implacable et enfin, le menteur et le tentateur. Aussi, nous faut-il discerner son action malfaisante, la démasquer, la dénoncer afin de la vaincre dans le nom de Jésus. Attention ! Il est comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer (1 Pierre 5/8 à 9). Il nous accuse jour et nuit (Apocalypse 12/10), il divise et détruit (2 Corinthiens 2/10 à 11) et ainsi nous éprouve et nous tente (Luc 22/31).
Mais que faut-il faire alors contre un si redoutable adversaire ?

– Lui résister avec une foi ferme : ne cédons pas à ses sollicitations. Non à la tentation ;

– Etre sobre et veiller : ne nous plaçons pas volontairement dans des situations favorisant la tentation ;

– User de notre autorité spirituelle : nous le vainquons en lui opposant les déclarations de la Parole de Dieu ainsi que le sang de l’agneau ;

– Prier avec foi et persévérance en nous soumettant à Dieu jusqu’à ce qu’il fuie loin de nous (Éphésiens 6/18 ; Jacques 4/7).

« Grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Jésus-Christ (2 Corinthiens 2/14) ».

Daniel BODOLEC

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

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Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

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Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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