La hache perdue

Lecture : 2 Rois 6/1 à 7

Il existait du temps d’Élisée des groupes de jeunes gens qui s’assemblaient dans des sortes d’écoles bibliques. Ces groupes furent sans doute créés sur l’initiative du prophète Samuel. Le récit de l’enlèvement d’Elie, dans un tourbillon, mentionne deux de ces groupes : celui de Béthel, et celui de Jéricho. Il est possible qu’il s’agisse de celui de Jéricho, proche du Jourdain, dont les rives étaient riches en bois de haute et de basse futaie.

Il  s’agit ici d’un problème de croissance. Il faut agrandir la maison, donc abattre les arbres. Les jeunes montrent de l’initiative, mais ils ont la sagesse de se faire accompagner par Élisée, leur maître. Heureusement, car son intervention, au moyen d’un morceau de bois, fera surnager le fer de hache perdu dans l’eau boueuse du Jourdain.

Ne sommes-nous pas, nous aussi, les bâtisseurs d’une maison spirituelle (1 Pierre 2/5), qui avons besoin de la présence assurée de leur Maître ? (Matthieu 28/20). Car lui seul, par le bois de sa croix jetée sur l’eau fangeuse du monde, est capable d’en extraire les hommes perdus, futurs outils qui édifieront son royaume.

Mais, de même que le prophète Élisée laissa le soin au disciple reconnaissant de récupérer lui-même la hache perdue, le Seigneur Jésus attend de nous que nous fassions notre

part :

« Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16/15 et 16).

Alors bon courage et au travail !

Jean-Claude GUILLAUME †

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La plus belle récompense

La plus belle récompense

Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

Tout est accompli !

Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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