La fervente supplication

Lecture : Jacques 5/16

Vers l’an 160 de notre ère, l’empereur romain Marc Aurèle entreprit une campagne en Germanie. A un moment donné, il se retrouva complètement encerclé par près d’un million d’ennemis barbares qui avaient commencé à couper son ravitaillement en eau.
Réalisant sa position désespérée, il écrivit ce qui suit dans son journal : « Je me mis rapidement à prier les dieux de mon pays ; mais ignoré par eux, je convoquais ceux qui parmi nous ont le nom de chrétiens. Il les supplia, dans son désespoir, de prier pour une délivrance de cette situation catastrophique.

Les mots de la prière des chrétiens nous rappellent ceux d’Elie sur le sommet du mont Carmel. L’empereur romain consigna d’une manière bien remarquable la puissance des chrétiens en prière : « S’étant jetés au sol, ils prièrent non seulement pour moi, mais aussi pour l’armée entière, que nous soyons délivrés de la présente soif. Nous avions été cinq jours sans eau. En même temps qu’ils se prosternaient à terre et qu’ils priaient leur Dieu, un Dieu que j’ignore, la pluie tomba à torrent du ciel sur nous ; mais sur l’ennemi autour de nous s’abattit une grêle dévastatrice. Immédiatement, tous reconnurent la présence d’un Dieu qui répond aux prières ».

Témoin de cette réponse miraculeuse aux prières, Marc Aurèle émit un décret destiné à être lu à travers Rome, à savoir que les chrétiens ne devaient plus être dorénavant persécutés parce qu’ils étaient disciples de Christ. Bien que ne s’étant pas lui-même converti, Marc Aurèle avait réalisé non seulement que

« la fervente supplication du juste peut beaucoup » (Jacques (5/16),

mais que nous, chrétiens, avions vraiment un Dieu qui répond aux prières.

J. V.

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