« Hénoc marcha avec Dieu. » (Genèse 5:24)
La seule façon de juger la vie religieuse d’un homme et son caractère, ce n’est pas tant la manière dont il se comporte dans les circonstances exceptionnelles, mais ce qu’il fait dans la vie de tous les jours. C’est dans l’existence quotidienne, quand il n’est pas « sous les feux de la rampe » que l’homme se montre sous son vrai jour. (voir 1 Jean 3:6).
Ce n’est pas une petite affaire d’arriver à marcher du même pas que Dieu ; cela demande, spirituellement, un « second souffle ». On apprend aussi à accorder notre pas au sien, et lorsqu’on y parvient, la vie de Dieu se manifeste en nous. Notre personnalité propre s’estompe, disparaît dans la communion avec Dieu, et on ne voit plus que la démarche vigoureuse et la puissance de Dieu.
Il est difficile de marcher au même pas que Dieu, car, à peine avons-nous fait trois pas que nous nous apercevons qu’il nous a déjà distancés. Il a ses façons d’agir, qui ne sont pas les nôtres, et il nous faut les apprendre. Il est écrit de Jésus, « il ne se découragera pas, il ne se relâchera pas » ; parce qu’il n’a jamais agi d’après son propre point de vue, mais d’après celui de son Père ; et il nous faut apprendre à faire comme lui. La vérité dans le domaine spirituel s’apprend par l’atmosphère qu’on respire, et non par le raisonnement intellectuel. L’Esprit de Dieu change notre manière de voir les choses, et l’impossible devient Possible. Il ne faut rien de moins qu’une étroite communion avec Dieu pour marcher du même pas que lui. Certes, il faut longtemps pour y parvenir ; mais persévérez, et vous verrez que, bientôt, vous aurez une vision nouvelle et un nouvel idéal.
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