Résistez au découragement ! (2)

Le découragement peut même atteindre ceux qui nous apparaissent comme les plus forts dans la foi ! Le prophète Élie est un exemple remarquable du croyant rempli de foi qui accomplit des actes extraordinaires et qui ensuite connaît le découragement le plus extrême.

Élie, assis à l’ombre d’un genévrier, loin du Dieu qu’il a servi fidèlement et qui lui a accordé une victoire impressionnante sur le mont Carmel, nous enseigne que le découragement peut conduire à nous éloigner de Dieu et de sa présence réconfortante.

« Il laissa son serviteur, puis il marcha pendant une journée dans le désert et il s’assit sous un genêt (ou genévrier). » 1 Rois 19:3-4

Jusqu’alors Dieu avait conduit Élie, d’abord au torrent du Kérith, puis chez la veuve de Sarepta afin de le protéger et de le nourrir pendant les trois années de sécheresse et de famine.

Mais Dieu ne l’a pas conduit dans le désert pour s’asseoir sous un genévrier ! Élie y est allé tout seul.

Ne blâmons jamais notre Maître lorsque nous cédons au découragement. Jésus n’a jamais promis à ses disciples qu’ils échapperaient à toutes les difficultés.

Ce genévrier est le symbole de l’amertume, du rejet de soi-même, du découragement devant les obstacles, du manque d’assurance et de repères pour aller de l’avant, de la solitude, de la peur devant l’avenir… etc. Dieu ne vous enverra jamais vous asseoir sous un genévrier ! Remarquez deux détails dans cette histoire.

  1. Dieu avait procuré à Élie un serviteur qui l’accompagnait presque partout. Mais nous lisons ici qu’Élie s’était éloigné de son serviteur. Il était seul sous le genévrier. Quand le découragement vous gagne, le pire est de vous isoler, de rejeter l’aide de ceux qui peuvent vous encourager.
  2. Dieu ne vint pas rencontrer Élie sous le genévrier. Il envoya son messager intimer au prophète de se lever, de partir et de parcourir une distance équivalente à 40 jours de marche avant de pouvoir enfin rencontrer Dieu ! 40 jours pendant lesquels Élie devait se contenter d’obéir !

Nous sommes si pressés que nous voulons entendre la voix de Dieu tout de suite lorsque les difficultés s’amoncellent dans notre vie. Mais pour Lui, obéir est plus important.

Souvenez-vous-en, quand vous vous sentirez découragé !

« Les israélites ont abandonné ton alliance… ils ont tué tes prophètes… moi, je suis resté, seul, et ils cherchent à me prendre la vie ! » 1 Rois 19:10

Le découragement vient souvent du fait que la réalité de la vie ne correspond pas à ce que nous espérions.

Élie venait de remporter une victoire éclatante sur les prêtres de Baal, avec comme résultat un grand réveil parmi le peuple (1 Rois 18:39).

Malgré cela, lorsqu’il entend le nom de Jézabel, il prend peur et s’enfuit. Logiquement il aurait dû se sentir protégé par le peuple et même par le roi qui obéissait au prophète (v. 41-45). Élie semblait espérer davantage.

Quoi en particulier ? Que le roi fasse exécuter Jézabel ? Qu’il lui offre un trône pour régner avec lui ? Quand nos rêves s’effondrent, il est normal de céder au découragement, même si ces rêves se sont en partie réalisés.

Élie crie à Dieu : « Ils ont tué tes prophètes… moi je suis resté seul… » alors qu’en réalité 7000 hommes lui étaient demeurés fidèles.

Même les hommes de Dieu sont susceptibles de rêver trop grand, de vouloir aller plus vite que Dieu, de mépriser les « humbles commencements ». Il leur faut apprendre que seul Dieu connaît ses plans et qu’il n’est en rien obligé de nous les dévoiler.

Aucun d’entre nous, même l’homme (ou la femme) de prière le plus fidèle n’a tout compris ou obtenu de Dieu. À Horeb Élie rencontra Dieu qui lui offrit une petite démonstration de sa puissance.

Mais Élie ne sembla pas impressionné outre mesure ! Au lieu de tomber face contre terre devant Dieu il continua à se plaindre (v. 14) au point que Dieu décida qu’il était temps de lui trouver un remplaçant (v. 16).

Élie poursuivit un temps son ministère tout en formant son successeur avant d’être enlevé dans un chariot de feu.

Un dernier détail, prouvant l’immense compassion de Dieu à notre égard même quand nous ne marchons pas droit avec lui : à Élie fut accordé l’immense privilège de rencontrer Jésus sur le mont de la transfiguration !


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