Nous vivons une époque incroyable dans nos sociétés occidentales et ailleurs aussi. De plus en plus, maintenant, l’offre qui nous est faite en tout domaine est réellement prodigieuse. Par exemple : Aujourd’hui, acheter un téléviseur c’est facile. Vous allez au magasin, et là, on vous en propose au moins 200 — j’exagère un petit peu… Autrefois, il y a 25-30 ans, un constructeur automobile faisait un modèle qui allait durer au moins 25 ans ! Au bout de 10 ans, on changeait la couleur et ça repartait pour 15 ans de plus. Aujourd’hui, si vous allez chez votre concessionnaire, vous sortez avec le tout nouveau modèle, clinquant, tout neuf et dans les trois mois, on vous dit qu’un nouveau modèle vient de sortir !
Permettez-moi le parallèle avec la religion et la foi. Vous allez me dire : comment comparer la vente d’un téléviseur ou d’une automobile à la foi, à la religion ? Mais, écoutez-moi plutôt ! Autrefois, les choix étaient clairs. En France, par exemple, on était soit catholique (très majoritairement) soit protestant (très minoritairement). Aujourd’hui, les propositions sont multiples, chacun faisant ou construisant son petit panthéon personnel. On mélange toutes sortes de religions, c’est ce qu’on pourrait appeler un syncrétisme ambiant moderne. Le leitmotiv : « Tous les chemins mènent à Dieu ! »
Les chrétiens ont la lourde tâche de rester fidèles au message du Christ, le message des Évangiles. Jésus a dit :
« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Et nul ne vient au Père que par moi. »
Il se présente donc d’une manière exclusive et radicale comme étant le seul chemin, le seul Sauveur pour les hommes. Lorsque nous considérons sa vie qui nous est rapportée dans les Évangiles, nous réalisons en effet que Lui seul est mort sur la croix, crucifié, condamné comme un criminel, mais innocent. Lui le juste, mort pour les injustes. La Bible nous dit aussi que Lui seul est ressuscité d’entre les morts, ayant vaincu la mort, ayant vaincu le péché qui nous tient tous captifs.
En ces temps de syncrétisme, de consensus mou, « de peur de déplaire à quiconque » ; annoncer le radicalisme de l’Évangile est un réel défi.
Voilà une affirmation bien péremptoire et déplacée aujourd’hui. Mais réfléchissons ensemble : la Bible, étant la Parole inspirée de Dieu, entièrement digne de foi, ne ferait-elle pas alors aussi autorité en matière de foi ? C’est cette question qui nous interpelle. Lorsque des livres, des chrétiens, des responsables ou leaders d’églises ou du mouvement chrétien disent des choses qui contredisent formellement l’enseignement de la Bible, l’Esprit de l’Évangile, qui rajoutent ou retranchent à cet enseignement — que devons-nous faire ?
La Bible est la seule autorité en matière de foi.
Dans le livre des Actes, il nous est dit que suite au discours de l’apôtre Paul, les Juifs de Bérée examinaient chaque jour les Écritures donc l’Ancien Testament pour voir si ce qu’on leur disait ou qu’on leur enseignait était vrai. Chers amis, voilà une démarche tout à fait intéressante.
Ces croyants juifs qui possédaient les textes de l’Ancien Testament, écoutant l’apôtre Paul qui annonçait le Messie — Jésus-Christ, prophétisé dans l’Ancien Testament – Paul annonçait que le Messie à venir était Jésus. Ces Juifs ne se contentaient pas simplement d’écouter, de prendre cela pour argent comptant, il nous est dit que chaque jour, ils examinaient les Écritures pour voir si ce qu’on leur enseignait était vrai. Excellente et sage démarche. Ailleurs, dans le livre de l’Apocalypse, il nous est dit qu’il ne faut ni ajouter ni retrancher aux paroles de ce livre et quand il est question de ce livre, c’est de la Bible dont il s’agit. En conséquence, la Bible est bien la seule autorité en matière de foi. Et ni la tradition des hommes, ni les siècles qui ont passé, ni l’histoire chrétienne même, ne peuvent ajouter ou retrancher quoi que ce soit à ce qui est contenu dans ce livre.
Dans le Nouveau Testament, il nous est dit, et c’est une invitation personnelle, de prendre le temps de lire le livre de Dieu, de l’étudier avec assiduité, de le méditer, d’y réfléchir, de le recevoir avec confiance, comme une parole venant réellement de Dieu et non pas seulement comme cela apparaît, simplement une parole humaine. En lisant la Bible, nous devons tenir compte aussi de son origine divine, mais également de ce contexte historique, culturel et nous souvenir que c’est le message de Dieu, transmis aux hommes dans le langage des hommes. Imaginons un instant cet abaissement, en quelque sorte de Dieu, qui accepte de véhiculer son message, son amour, son pardon, au travers de nous : de nos langues, de notre moyen de communication, la parole. Toutefois, il ne faudrait pas penser que l’étude de la Bible ou l’écoute de la Bible ne doivent rester simplement qu’une sorte d’étude purement intellectuelle. C’est avant tout un message à vivre et à mettre en pratique.
Quand la Bible nous dit que c’est un message de salut, de pardon, de paix avec Dieu, ce n’est pas qu’intellectuel, c’est aussi une expérience que nous pouvons faire, qui peut saisir tout notre être : corps, âme et esprit. La Bible également s’interprète par elle-même. Il n’y a pas de contradictions si nous recherchons dans la Bible elle-même, ce qui apparaît comme une contradiction apparente. La Bible se comprend dans son propre contexte. C’est le Saint-Esprit qui a inspiré les auteurs de la Bible. C’est Lui qui doit aussi nous éclairer dans la lecture, l’étude et sa compréhension. Jésus-Christ a donné cette assurance aux disciples, parlant du Saint-Esprit à venir lors de la Pentecôte, il dira :
« Lui, le Saint-Esprit vous conduira dans toute la vérité et vous rappellera tout ce que je vous ai enseigné. »
L’apôtre Jacques nous dit que :
« Nous ne devons pas nous contenter d’écouter, mais aussi mettre en pratique la Parole de Dieu. »
Et il nous explique que c’est là le secret du bonheur. Celui qui fait ainsi sera heureux dans son action même, nous dit-il. Nous ne devons pas nous contenter de lire, il nous faut mettre en pratique, vivre l’Évangile, ses valeurs, sa vérité. Ajoutez la foi également aux paroles de ce livre extraordinaire, recevoir le salut de Dieu en Jésus-Christ.
Chers amis, croyez-le : seule la Bible fait autorité en matière de foi.
Laurent GUILLET
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