Qu’ai-je donc fait au Bon Dieu ?

Voilà une question que nous avons tous, entendue dans la bouche d’un voisin d’un ami !  Il n’est pas impossible que nous nous la soyons posée à nous-mêmes !

Généralement, elle traduit une grande confusion intérieure, une incompréhension devant la difficulté ou le malheur. Elle exprime une révolte devant ce que nous considérons comme une injustice flagrante !

Mais pourquoi s’en prendre à Dieu et plus particulièrement au « Bon Dieu » ?

Probablement parce que dès notre petite enfance, on nous a dit : si tu n’es pas sage, le « Bon Dieu » ou le « petit Jésus » te punira. On nous a dit aussi : Le « Bon Dieu » châtie ceux qu’il aime ! L’image d’un Dieu qui punit est gravée en nous et tout ce qui ressemble de près ou de loin à un châtiment provoque cette interrogation teintée de reproches ou d’agressivité.

Cette interrogation s’explique aussi par les sentiments de culpabilité multiples qui sommeillent au fond de notre cœur. Nous savons bien que nous avons passé outre à bien des choses que Dieu attend de nous et que nous en avons faites d’autres  que nous n’aurions pas du faire.

Permettez-moi quelques remarques issues de la logique.

1. Appeler « Bon » un dieu qui se plait à punir sans explication et sans mesure me semble un peu exagéré ! Je m’insurge contre cette façon de parler de Dieu ! Elle est pour le coup vraiment injuste à l’égard de celui qui nous aime plus et mieux que quiconque !

2. Ensuite, il me semble que si Dieu nous punissait chaque fois que nous ne faisons pas exactement ce qu’il veut, nous serions punis tous les jours et certaines fois plusieurs fois par jour !

3. Autre remarque : Quel père dirait à son fils : mon fils, pour te punir, je vais t’envoyer un cancer ou tuer ta fille ou te priver de travail pour que tu ne puisses nourrir ta famille !

Pas un seul père digne de ce nom ne ferait une chose pareille ! Pourquoi Dieu qui est incomparablement meilleur que le meilleur d’entre nous, nous le ferait-il ?

Non, mille fois non, Dieu n’est pas l’auteur de nos malheurs, il en est souvent, au contraire le guérisseur !

Savez-vous ce que Dieu a fait pour vous ?

Il a donné son fils unique pour que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle !

Lui qui a donné son fils pourquoi prendrait-il le vôtre ? Pourquoi vous prendrait-il votre santé ou quoi que ce soit d’autre ? Soyez au contraire bien certains que vos malheurs ne sont pas un châtiment !  Dieu qui vous aime veut au contraire vous aider. Venez humblement à lui et adressez-lui votre demande. Apprenez à lui parler comme à un Père, cela avec vos mots, et surtout avec votre cœur.

Il ne repousse pas ceux qui viennent à lui, et sait mieux que personne trouver les moyens de vous consoler !

Une question vient à notre esprit :

D’où vient donc le malheur ?

Un grand nombre de réponses est possible, mais une seule les résume toutes : la désobéissance systématique des hommes aux règles de vie établies lors de la création.

Une anecdote véridique va vous aider à comprendre :

Un jour un agriculteur fait l’acquisition d’un lave-linge. Quelques jours plus tard, il revient voir le vendeur et lui dit sur un ton un tantinet agressif, que sa machine est en panne et qu’il faut faire jouer la garantie.
En principe, pas de problème, sauf qu’au démontage on trouve des quantités importantes de terre à l’intérieur ! Pressé de questions, le client finit par reconnaître qu’il a utilisé la machine pour… laver des betteraves !

Dieu nous a donné un corps, machine merveilleuse et complexe. Il en a fixé les usages, et les limites. Il faut reconnaître que l’éventail des possibilités est très, très large, que les facultés d’adaptation sont presque infinies, mais pas sans limites. Utilisé n’importe comment, notre corps se détraque et Dieu n’y est pour rien… nous en sommes seuls responsables.

Dieu a placé l’homme dans une nature extraordinaire, qui force l’admiration de tous. Là encore, les hommes ont usé et abusé d’elle et ils se rendent compte aujourd’hui qu’ils l’ont largement déréglée. Là non plus la « garantie » ne peut plus fonctionner.
Notre laveur de betteraves, en abusant de sa machine a aussi privé sa femme d’un outil indispensable, et aussi indirectement pénalisé ses enfants dont la mère fatiguée n’est plus disponible… ce n’est pas le fabricant qui est responsable… ce n’est pas lui qui punit !

Ce n’est pas Dieu qui fabrique les voitures et les conduit trop vite, ce n’est pas Dieu qui fait monter le taux de cholestérol dans notre sang, mais le plus souvent nos abus alimentaires, ce n’est pas non plus Dieu qui a dit de fumer du tabac et autres choses, ce n’est pas davantage lui qui est l’inventeur des armes ni  l’auteur des multiples pollutions qui nous agressent et nous rendent malades. Le responsable, c’est seulement la folie humaine.

L’humanité est comparable à une grande famille solidaire. Les erreurs des uns pèsent sur tous, tout comme les erreurs d’un père de famille font souffrir tous les siens.

Ces erreurs peuvent être désignées par un autre mot : le péché. Le péché n’est pas comme le pensent certains le fruit d’une décision arbitraire de Dieu, mais Dieu appelle péché tous ce qui nous fait du mal, ce qui se retourne contre nous après nous avoir procuré du plaisir. Dieu appelle mal ce qui fait souffrir ses enfants, et nous nous agissons de la même manière avec nos petits. Nous appelons mal ce qui leur fait mal !  Nous disons à nos petits que jouer avec les allumettes est mal. Pourquoi ? Parce que nous connaissons les conséquences possibles de ce jeu dangereux et certainement pas pour les priver d’un plaisir.

Dieu agit de même avec les hommes, il cherche avant tout à nous protéger !

Ami ! Apprends à considérer Dieu comme ton ami, non comme ton ennemi, apprends à l’aimer parce qu’il t’aime, et tu en as donné une preuve extraordinaire en nous donnant Jésus pour le pardon de nos péchés, à l’instant même où nous nous le lui demandons…
Ce don est gratuit, sans aucune contre partie ! C’est un don parfait, parfaitement gratuit ! Apprends aussi à respecter le « mode d’emploi », tu n’es pas fait pour faire n’importe quoi !

Jean COMTESSE

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