C’était un jeune homme plein de vie, un jeune marié ayant un emploi extrêmement intéressant : il travaillait à l’Arsenal de Toulon comme technicien.
Un jour sa vie a basculé lors d’une manœuvre avec des produits explosifs, l’impensable est arrivé : l’explosion terrible.
Les mains déchiquetées, le bas-ventre et les jambes également atteints, à cet instant, sa vie a basculé.
Après des mois d’hospitalisation dans le service des grands brûlés, de multiples opérations et des heures de rééducation, l’évidence était là : il avait un avant-bras arraché, et il ne lui restait qu’une main déchiquetée avec seulement deux doigts que les chirurgiens avaient transformés en pinces pour être opérationnels.
La main : création extraordinaire, admirable !
Nous pouvons prendre, tenir, pincer, toucher. Nous sentons le froid, le chaud. Nous pouvons écrire, manier un instrument.
Nous pouvons prendre un pinceau et exprimer des talents artistiques ou alors négativement, tenir un pistolet et enlever la vie de quelqu’un.
J’aimerais vous parler de la main, et plus particulièrement des mains de Jésus.
1. Tout d’abord, Jésus avait des mains de travailleur.
Cela va peut-être vous surprendre, mais la Bible, l’Évangile nous rapporte que Jésus a grandi, vécu et qu’il a partagé le même métier que son père adoptif, Joseph.
Cela nous enseigne sur l’humanité du Seigneur Jésus. Il était charpentier de métier, et on pourrait aujourd’hui imaginer Jésus sur les toits, utilisant les tuiles, allant d’une charpente à l’autre.
Ce n’est pas tout à fait cela, en fait les charpentes étaient quasiment inconnues en Palestine et au sens large, ce mot charpentier désigne un ouvrier ou un artisan qui travaille un matériau préexistant : le bois, la pierre ou le métal.
Le Seigneur Jésus a donc travaillé de ses mains, des mains d’ouvrier, ouvrier du bâtiment et par-là il nous démontre sa parfaite humanité.
La Bible dit que Jésus était en tout point semblable aux hommes, étant un homme lui-même.
Nous avons dès le départ la personnalité du Christ, non pas un être étrange, extraterrestre ; mais un homme-Dieu, réellement incarné. Il a partagé notre condition humaine.
Certains pensent que c’était un homme-Dieu à la façon des Grecs ou des religions païennes, mais la Bible nous dit qu’il était le fils de l’homme.
2. Les mains de Jésus sont aussi des mains toutes puissantes qui démontrent sa divinité.
Lui-même dira dans l’Évangile de Jean, 3 : 35 : « Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. »
La Bible nous dit que la plénitude de la divinité habite en lui : il est réellement homme, il est réellement Dieu. Non pas un sous Dieu, non pas une émanation de Dieu, mais Dieu lui-même !
Le Père aime le Fils, le Fils Jésus-Christ accomplit la volonté du Père. Au travers de l’incarnation, il devient homme, il accomplit le salut, la rédemption. Il meurt sur la croix et donne sa vie pour les pécheurs que nous sommes.
Tout est fait dans l’amour, par amour. Le Père dira qu’il a mis en son Fils toute son affection. Il a tout remis dans sa main.
Quoi donc ? Le contexte nous montre qu’il s’agit de la vie éternelle, du salut, de la délivrance, du péché et de la colère à venir.
Une question d’autorité, de pouvoir, de puissance.
Nous connaissons tous et nous employons parfois cette expression : « Avoir la main haute sur quelque chose ou sur quelqu’un. » Cela veut dire tout simplement commander, avoir l’autorité.
Jésus a l’autorité, il a toute autorité dans ses mains.
3. Jésus avait des mains miraculeuses.
Jésus avait non seulement des mains de travailleur, des mains toutes puissantes, mais aussi des mains miraculeuses.
Ses contemporains et même les gens qui étaient natifs du même village se disaient : « Comment de tels miracles se font-ils par ces mains ? »
Évidemment, on a vu Jésus qui posait ses mains sur des personnes nécessiteuses au niveau de la santé, et ces gens étaient guéris. On a vu ses mains qui ont multiplié les pains et les poissons après s’être élevées vers le ciel dans une prière de foi.
L’exemple qui manifeste le plus la nature divine et humaine du Christ, c’est cette rencontre avec un lépreux. La Bible nous dit que Jésus, ému, touché de compassion, étendit la main, toucha le lépreux et lui dit : « Je le veux, sois pur ! »
C’est un geste d’amour extraordinaire ! La parole aurait suffit au Christ pour délivrer cet homme de sa lèpre, mais Jésus a fait plus : Il a posé sa main sur cet homme. Un homme qui ne connaissait plus de contact humain depuis des années sans doute, atteint par cette maladie terrible. Il était en effet défendu, en ce temps-là, de toucher les lépreux.
4. Les mains de Jésus aujourd’hui.
La Bible nous dit que « la main du Seigneur était avec les apôtres et grand fut le nombre de ceux qui crurent et se convertirent au Seigneur. »
Jésus est mort, il a été enseveli, mis dans le tombeau, mais il est ressuscité, puissance de vie extraordinaire qui l’a ramené à la vie. Il témoigne à ses disciples, il les envoie, ce sont les apôtres. Ils sont les prémices de la première église et le Christ leur donne cette extraordinaire promesse : « Voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
La Bible nous dit que le Christ travaille avec ses disciples, avec les apôtres, avec l’église aujourd’hui encore. — Cette expression, « La main du Seigneur était avec eux » est toujours une réalité spirituelle aujourd’hui.
Elle désigne la présence de Jésus dans ce monde au travers de l’Église, au travers des chrétiens.
On rendra ce témoignage concernant l’apôtre Paul : « Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par ses mains. »
La main du Seigneur agit encore aujourd’hui, chers amis.
L’expression « Se remettre entre les mains de quelqu’un… » est bien connue.
Vous le faites pour un médecin, peut-être pour un homme politique ou un chauffeur de bus en montant dans son autobus : vous vous confiez en eux.
Ne voulez-vous pas vous confier dans le Seigneur Jésus ? Vous remettre entre ses mains ? Être sous sa bonne main ? Elle sera sur vous.
Le Seigneur a dit : « Mes brebis sont au creux de ma main où nul ne peut les ravir. »
Conclusion :
Les mains de Jésus ont été percées.
Lors de la crucifixion, des clous les ont déchirés.
Cela était voulu de Dieu. Il a souffert pour chacun d’entre nous, mais aujourd’hui, il nous propose à tous d’être dans le creux de sa main où nul ne peut vous ravir et ainsi bien le connaître.
Laurent GUILLET
0 commentaires