Le message de Jésus-Christ aux hommes

« Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle ! » 

Ce message, Jésus le proclamait partout, de ville en ville, de village en village. Quelle était donc cette « bonne nouvelle » ? Lorsque Jésus commença son ministère, 

« Il se rendit à Nazareth, où Il avait été élevé, et, selon sa coutume, Il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Isaïe. L’ayant déroulé, Il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’Il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres… Ensuite, Il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. Alors, Il commença à leur dire : Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. » (Luc 4/16-21)

Il se présenta à tous comme l’Oint, le Messie, l’Envoyé de Dieu pour sauver Israël et le monde. La prophétie s’est réalisée en sa personne. C’est là la « bonne nouvelle ». Elle fut annoncée aux bergers de Bethléem le jour de sa naissance par un ange : 

« Je vous annonce, une bonne nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2/10)

Chaussé de sandales, vêtu d’une robe blanche sans coutures, Jésus-Christ parcourait les routes et les chemins poussiéreux de la Galilée. Il prêchait beaucoup et enseignait, mais Il n’a rien écrit. L’évangéliste Marc a écrit, au chapitre 1, verset 14 : 

« Jésus alla dans la Galilée, prêchant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. » 

Ses paroles furent propagées par les apôtres qui le suivirent et furent à son école, recevant ses instructions pendant trois années. 

La nécessité de fixer, par écrit, l’essentiel du message de Christ, apparut une quarantaine d’années après sa mort. Cela donna naissance à L’Évangile, mot venant du grec « Euangelion », signifiant « bonne nouvelle ». C’est le message du Salut contenu dans les écrits appelés les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc, et Jean. Le mot « Évangile», soit « bonne nouvelle », est employé 60 fois par l’apôtre Paul dans ses épîtres. Il a dit de L’Évangile: 

« C’est une puissance pour le salut de quiconque croit. » (Romains 1/16)

l’Évangile fut constamment copié et recopié soigneusement, jusqu’à sa diffusion par le moyen de l’imprimerie, depuis Gutenberg, soit depuis le 15ème siècle. Dès le 2ème siècle, le canon du Nouveau Testament, c’est-à-dire l’ensemble des livres reconnus comme authentiques, faisait autorité comme règle de foi.

Les disciples de Christ nous ont transmis son message, non seulement à cause de leur mémoire étonnante et du procédé de transmission orale de cette époque, mais surtout grâce à l’inspiration du Saint-Esprit. Le Christ leur avait dit : 

« Le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » (Jean 14/26)

Jésus a beaucoup prêché et enseigné, mais quel est son message central ? Quel en est le contenu, le sens ? La lecture de L’Évangile nous projette les images de ses actes et de ses paroles illustrées, mais au-delà des images et des mots, il y a une vérité à saisir, une parole porteuse d’un message à découvrir et à comprendre. Certains de ses disciples ne comprenaient pas son langage, estimant sa Parole dure à écouter. Jésus, le sachant, leur disait : 

« Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » (Jean 6/63) 

Esprit et vie, voilà deux mots qui placent son message bien au-dessus de toutes les paroles des hommes. Ses paroles sont paroles de vie, dans un monde où il y a tant de paroles méchantes, blessantes, de paroles de mort. Oui, Jésus-Christ communique une vie nouvelle par ses paroles, à ceux qui ont la foi en elles. Elles réconfortent, nourrissent l’âme, l’entraînent dans un monde nouveau, un monde spirituel en contact avec Dieu. 

Jésus n’a-t-Il pas dit : 

« Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14/6) 

Il est le chemin qui mène à Dieu, le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Il n’y en a pas d’autre.

« Venez à moi » et « par moi vous irez au Père »

voilà ce qu’Il veut nous dire, c’est la « bonne nouvelle ». Il est venu pour ouvrir la route nouvelle et vivante qui conduit au Ciel, c’est ce que dit l’auteur de l’épître aux Hébreux : 

« Nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’Il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair. » (Hébreux 10/19-21)

La grande ligne directrice de son message, qui traverse tout L’Évangile et de laquelle il ne faut pas s’écarter, concerne le but de sa venue sur la terre parmi les hommes. Toutefois, n’a-t-Il pas rappelé ceci : 

« Je suis venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19/10) 

« Je ne suis pas venu pour perdre les âmes, mais pour les sauver. » (Luc 9/56) 

« Je suis venu appeler les pécheurs à la repentance. » (Matthieu 9/13)

L’amour des âmes perdues a poussé le Christ à répondre au désir de son Père : sauver. Christ dit, en entrant dans le monde : 

« Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps ; tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. » (Hébreux 10/5-8) 

Il est venu, envoyé par Dieu pour être une victime expiatoire pour nos péchés. 

« Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’Il condamne le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui» dit l’apôtre Jean dans son Évangile au chapitre 3/17.

Son message est un message d’amour. Il appelle avec bonté tous les hommes pécheurs et leur dit :

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11/28)

Son invitation s’adresse à tous, à vous qui nous écoutez aussi, sans distinction de race ou de classe. Il ne refuse pas sa grâce, Il la donne à tous ceux qui veulent la recevoir. Il appelle les pauvres, les lassés de la vie, les blessés du chemin, les désespérés, les malades, les méchants, les humbles, les pécheurs, les brigands, les gens de mauvaise vie comme les braves gens, tous ceux qui ont des fardeaux, des soucis, des problèmes. Il s’abaisse jusqu’à eux, va vers eux, écoute leurs supplications, les exauce, mange avec eux, leur accorde le pardon et leur communique une vie nouvelle. Telle était la position de Jésus sur cette terre.

Lorsqu’Il va à la fête des Tabernacles à Jérusalem, Il adressa cette invitation d’une voix forte : 

« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture . » (Jean 7/37-38) 

Oui, son message répond aux besoins intérieurs de paix, de justice, de joie pure, de plénitude spirituelle : « qu’il vienne à moi », dit-Il. 

Son message est centré sur sa personne. Il est Celui qui veut nous accueillir maintenant en sa présence. Il vous offre la vie éternelle, à vous qui, maintenant, reconnaissez qu’Il est le Sauveur du monde. Jésus dit : 

« Celui qui vient à moi a la vie éternelle. » (Jean 6/47) 

Pasteur Clément LE COSSEC 

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