Le jour le plus long

31-07-2023-Message-Jour-le-plus-long-Light

Une fois de plus, après 79 années écoulées, on a évoqué ce jour mémorable dans l’histoire du monde ce 6 juin 1944 qui est depuis qualifié de : « Jour le plus long ». Et chaque année, il y a toujours une chaîne de télévision qui nous offre d’en revivre le déroulement. Un événement que ceux qui l’ont vécu ne peuvent oublier et dont les autres doivent en permanence être informés. Les cimetières de basse Normandie sont du reste là, pour en perpétuer le souvenir. Reconnaissance infinie et permanente à ceux qui y sont couchés, à ceux dont la mort n’a pas voulu, et à tous ceux auxquels nous devons la liberté.

J’aimerais tout d’abord vous rappeler cette parole adressée par Dieu à Adam :

« Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais, tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. »

Nous savons tous qu’Adam et Eve ont mangé du fruit de cet arbre. Cependant, le jour où ils en ont mangé, ils ne sont pas morts : ils ont survécu et ont même procréé. Dieu n’a donc pas mis sa menace à exécution ? Est-ce à dire que Dieu promet et ne tient pas ? Je dirais oui et non.

On peut dire, non, Dieu n’a pas tenu sa promesse. Et savez-vous pourquoi ? Parce que dans sa miséricorde pour le pécheur désobéissant que fut Adam, et après lui, pour tous les pécheurs que nous sommes tous, Dieu a donné une dimension nouvelle à sa relation avec l’homme et cette dimension, c’est l’amour, car l’amour pardonne. C’est ce que reflète tout le Nouveau Testament avec la venue de Jésus. Pour Adam, Dieu a suspendu, par amour, la sanction qu’Il lui avait annoncée. Il en est de même pour nous. L’épître aux Romains affirme :

« Tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

Voilà la sanction. Et le texte ajoute :

« Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ. »

La sanction est levée.

Je peux aussi dire, oui, Dieu a tenu sa promesse de sanctionner Adam, car il est tout de même mort. Quand Dieu a dit :

« Le jour où tu en mangeras, tu mourras ».

Était-il vraiment question d’un jour de 24 heures ? Ce n’est pas du tout évident, car il nous faut savoir que pour Dieu, un jour est comme 1000 ans : c’est ce que déclare la 2e épître de Pierre. Adam a survécu 930 ans, selon le chapitre 5 de la Genèse. Il est mort avant la fin d’un jour divin, qui correspond à 1000 ans pour nous, c’est-à-dire avant la fin du jour le plus long qui soit. Aucun homme, même tous ces patriarches, dont Mathusalem fut le plus âgé puisqu’il vécut 969 ans, n’a pu atteindre la durée d’un jour divin. Tous, comme Adam, sont morts le jour de leur désobéissance, car ils furent tous des êtres pécheurs. Nous mourrons bien plus tôt encore, dans le tout début d’un jour de Dieu. Mais, n’était-ce pas suffisant à Adam pour se repentir de sa faute et mourir avec le pardon de Dieu ? Le temps qui nous est donné ici-bas, n’est-il pas en général suffisant pour que nous aussi, nous nous repentions et quittions cette terre revêtus du pardon de Dieu ?

C’est là que se manifeste l’amour de Dieu qui ne veut pas que nous partions perdus, mais sauvés. Sa patience est incommensurable puisqu’elle a duré pour Adam, presque 1000 ans, le plus long des jours ! Dieu sait attendre longtemps pour que l’homme revienne à Lui.

Il y a en effet 2000 ans, ou 2 jours divins si vous préférez, il fut donné au monde un Messie, un Sauveur, le propre Fils du Père éternel. Il vécut 33 ans, c’est-à-dire quelques minutes divines seulement. Mais en ces quelques minutes, quel programme n’a-t-il pas réalisé ! Il a accompli le salut total et parfait de toute l’humanité : des vivants d’hier, des vivants de demain et ceux d’aujourd’hui auxquels nous appartenons vous et moi. Et pour y parvenir, Lui aussi connut le jour le plus long de sa vie. La veille il fut arrêté et abandonné des siens. Toute la nuit, il subit des interrogatoires qui se poursuivirent durant la matinée. Condamné à être crucifié, il fut chargé de sa croix et contraint de parcourir sous les huées de la foule, les rues de Jérusalem. Enfin, cloué sur le bois et coiffé d’une couronne d’épines, Il agonisa pour rendre l’âme en fin d’après-midi. Tout cela par amour pour nous.

Après sa mort, sa résurrection et son ascension, les disciples regardaient le ciel, attendant son retour. Il y a plus de 2000 ans de cela. Et depuis, génération après génération, siècle après siècle, les croyants attendent ce retour afin d’être élevés avec Lui dans le ciel. Certains moqueurs continuent à dire :

« Où est la promesse de son avènement… tout demeure comme dès le commencement de la création ? »

Dieu leur répond :

« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse… mais Il use de patience envers vous, ne voulant qu’aucun périsse mais voulant que tous arrivent à la repentance. »

Voilà pourquoi, Dieu, dans sa patience, invite inlassablement depuis 2000 ans tous les hommes à reconnaître et à accepter son Fils Jésus, comme leur Sauveur. Nous qui sommes à peine capables de patienter un jour ou deux quand nous voulons quelque chose, comprenons de quelle patience Dieu est animé à notre égard ! Et cela parce que ceux qui n’auront pas voulu faire une place dans leur vie au Christ seront plongés non pendant un jour ou deux, ni même 1000 ou 2000 ans, mais éternellement dans un tourment constant. Relisez, si vous en doutez, le chapitre 20 du livre de l’Apocalypse. Ce ne sera plus le jour le plus long, ce sera l’éternité.

Laissez-moi vous rappeler que sur la croix, Jésus s’est chargé de tous vos péchés, quels qu’ils soient, même les plus vils. Il a accepté ce supplice, car Lui seul pouvait expier vos fautes. Et les vôtres, comme les miennes, ont été et sont peut-être encore nombreuses. Vous n’avez pas le pouvoir de vous racheter, même par de bonnes actions.

Dans l’Église catholique, à l’inverse des églises protestantes, il était enseigné jusqu’aujourd’hui, le salut par les œuvres. Or le 31 octobre 1999 à Augsbourg, en Allemagne, a été signée une déclaration commune entre le cardinal Edward Idriss Cassidy et les dirigeants de la Fédération luthérienne mondiale. Le texte affirme le consensus suivant : « Le croyant est “sauvé” par le moyen de la foi et non par ses actions méritoires. » Toute la chrétienté aujourd’hui proclame donc qu’on est sauvé que par la foi en Jésus-Christ : ce qu’a toujours dit la Bible.

Où voulez-vous passer le plus long de tous les jours divins, qui s’appelle l’éternité ? Dans ce lieu de tourments que je n’ai voulu que brièvement évoquer, ou dans la félicité divine ? Le Christ vous le dit :

« Repentez-vous ! »

N’ayez pas seulement des regrets, des remords, car ce ne serait que négatif, donc insuffisant. Mais confessez vos fautes au Seigneur, puisqu’Il les a expiées. Demandez-Lui de vous accorder son pardon et donnez-Lui votre vie afin que désormais Il la gouverne et la conduise vers son éternité.

Paul MOREAU

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