Bien des vies aujourd’hui connaissent la déprime, la dépression, et l’on peut comparer cette dépression et ses déprimes à un naufrage de la vie, à un naufrage de toutes les valeurs. Je voudrais avec vous ouvrir la Bible aux Actes des Apôtres où l’on voit un naufrage et où l’on remarque un serviteur de Dieu, il s’agit de l’apôtre Paul, qui est confronté à cette épreuve du naufrage. Nous allons voir, pendant ces moments, comment cet homme va s’en sortir, mais beaucoup mieux que cela, comment il va être pour son entourage, l’occasion d’une vraie bénédiction et les aider à sortir de ce naufrage.
L’apôtre Paul doit être confronté à l’empereur César, voilà pourquoi il est en bateau, se dirigeant vers Rome. Il y a dans le bateau, un officier romain, du nom de Julius et dont la Bible nous dit dans ce chapitre 27 au verset 3 :
« Julius traitait Paul avec bienveillance. »
Il avait de la sympathie pour cet homme qui était le représentant de la Parole de Dieu. Il sentait confusément en son cœur que Paul avait quelque chose à dire, que c’était un homme de bien et un homme de Dieu.
Voilà qu’après le départ, la navigation a mal tourné : il y a eu des vents contraires, comme dans la vie d’ailleurs, des oppositions, des difficultés et finalement ils n’ont pas pu aborder, comme ils le souhaitaient à l’endroit prévu et projeté initialement. En raison du vent et de la navigation qui était dangereuse, ils se sont arrêtés dans un lieu, un port nommé Beaux-Ports. Ils ont dû rester dans cet endroit assez longtemps à cause des conditions de navigation. L’apôtre Paul, qui est en contact avec Dieu et qui reçoit des instructions, des avertissements du Seigneur, va leur donner la parole suivante :
« C’est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : Ô hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes. Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul. » (Actes 27/10-11)
Voici donc le grand problème : le centurion Juliennes avait de la sympathie, de la bienveillance pour l’homme qui représentait la Parole de Dieu. Il ne méprisait pas le message évangélique, le message de Dieu, mais l’Écriture nous dit bien qu’il se fiait davantage au pilote du bateau, au capitaine du navire plutôt qu’aux paroles de Paul.
Comment réagir face à la révélation qui jaillit de la Bible ? Dans l’époque où nous vivons aujourd’hui, dans la génération que nous traversons, beaucoup d’hommes et de femmes en charge de responsabilités ne savent plus où se tourner face aux problèmes qui sont rencontrés dans les villes, dans les banlieues, les problèmes liés à l’enfance, liés à la corruption des mœurs, liés aux souffrances, la multiplication des déprimes et des dépressions profondes. On ne sait plus où se tourner !
Des problèmes graves surgissent aujourd’hui sur notre planète, non seulement dans le microcosme des sociétés occidentales et des dirigeants, mais sur l’ensemble de la planète. Il y a, comme une déprime, une dépression profonde dans notre monde.
Alors, qui écouter ? Écoutez la révélation qui vient de la Bible, de ce Dieu qui a créé le ciel, la terre, l’univers et qui a des choses à nous dire et qui nous avertit, qui nous parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre. Dans ce passage, l’apôtre Paul représente le conseil de Dieu. Va-t-on écouter le conseil de Dieu ou va-t-on écouter le conseil des professionnels ? On dira aujourd’hui : Va-t-on écouter la voix prophétique de ceux qui connaissent la révélation biblique, de ceux qui aiment le Seigneur ou va-t-on écouter les analyses des professionnels ? Va-t-on se cantonner et se conformer seulement aux conseils qui sont donnés par les pilotes et les capitaines de notre génération ? Le centurion a choisi d’écouter le pilote et le capitaine du navire. La Bible nous montre comment ces hommes se sont crus maîtres de leur dessein :
« Un léger vent du sud vint à souffler, ils pensèrent être en mesure d’exécuter leur projet, levèrent l’ancre et côtoyèrent de près la Crète. Mais bientôt, venant de l’île, un vent de tempête appelé Euraquilon se déchaîna. Le navire fut entraîné, sans pouvoir tenir contre le vent, et nous nous sommes laissés aller à la dérive. » (Actes 27/13-15)
C’était une parole qui ne reposait pas sur des analyses solides, mais qui était une Parole de Dieu. C’était une parole prophétique.
Aujourd’hui, notre monde se targue de ne plus vouloir les choses de Dieu, de la religion, mais on court trouver des hommes, des femmes qui vont vous parler de l’avenir et qui évidemment, vous décharge en apparence, d’inquiétudes et déchargent surtout votre porte-monnaie, mais cela est une autre affaire. Mais ils sont impuissants et incapables. Aujourd’hui, que faisons-nous, que faites-vous du message de la Parole de Dieu, du message de Jésus-Christ, du message des apôtres ?
Croyons-nous que le monde est arrivé comme cela par hasard, qu’il s’est fait tout seul ou pensons-nous, croyons-nous qu’il y a un dessein, un but de Dieu pour chacun d’entre nous ? Souvent la dépression est là parce que nous sommes comme ce navire à la dérive. Ce jour-là on abaissait les voiles, mais nous on baisse souvent les bras. On est secoué fortement, troublé, on ne sait plus où trouver la direction.
Alors, il nous est dit de ces gens que le lendemain, à cause de la tempête, ils ont jeté une partie de la cargaison à la mer, ils ont essayé de faire ce qu’ils ont pu pendant plusieurs jours. Ni le soleil ni les étoiles n’ont paru. La Bible dit que ces gens avaient perdu finalement toute espérance d’être sauvés. Y a-t-il quelqu’un qui m’entend en ce moment et qui a perdu espoir, qui a même songé à mettre fin à sa vie et qui dit : « Je n’ai personne qui puisse m’aider. » Même si quelque part vos actions vous ont amené au bord de la déprime et du gouffre, quelqu’un vous entend, quelqu’un vous connaît en cet instant même, là dans la tempête et la difficulté que vous traversez et Il a le pouvoir de vous aider.
Voulez-vous écouter son conseil ? Comment faire ? Procurez-vous une Bible. Commencez à lire les Évangiles. Puis, chaque matin, parlez au Seigneur et dites-Lui : « Seigneur, je veux écouter ton conseil, parle à mon cœur et conduis-moi. »
Vous verrez, mes amis, que le Seigneur conduira votre vie et vous sortira du naufrage.
0 commentaires