La vie a t-elle un sens ?

Dernièrement j’écoutais des jeunes qui répondaient aux questions d’un journaliste. Je voudrais en quelques mots résumer leurs revendications.

« Ce que nous voulons, disaient-ils, c’est une nouvelle raison de vivre, une autre raison de vivre que l’argent, le confort, la voiture, la télé et tout ce qui suit. On ne veut plus confondre l’argent et le bonheur. Notre civilisation, disaient-ils, n’a développé que le plan matériel. Elle a perdu son âme et nous, les jeunes, mais c’est valable pour tous évidemment, on a besoin de vraies valeurs. Notre génération, ajoutaient-ils, prend conscience du vide effroyable devant lequel elle se trouve. Nous ne voulons plus vivre simplement pour le profit ou la célébrité. Nous sommes à la recherche d’autre chose.« 

Il y a de quoi réfléchir. Robert Kennedy disait, lui :

« Le drame de la jeunesse, c’est qu’elle a tout sauf l’essentiel.« 

Je me souviens de ce qu’écrivait Antoine de Saint-Exupéry, que je voudrais citer aussi :

« Je hais, disait-il, mon époque de toutes mes forces. L’homme meurt de soif. Il n’y a qu’un seul problème par le monde, rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles. On ne peut plus vivre de frigidaire, de politique, de bilan, ou de mots croisés, voyez-vous, on ne peut plus !…On ne peut plus vivre sans poésie, sans couleur, sans amour. En travaillant pour les seuls biens matériels, nous bâtissons, nous-mêmes, notre prison. Nous nous enfermons, solitaires, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien pour vivre.« 

J’ai une autre citation d’Henri Bergson, le grand philosophe :

« D’où venons-nous? » Disait-il. « Que faisons-nous ici-bas ? Où allons-nous ? » Si nos philosophes n’ont rien à répondre à ces questions essentielles, alors la philosophie ne vaut pas une heure de peine. Une autre citation d’Alexis Carel, Prix Nobel : « L’immense erreur de la signification présente a été de donner la primauté au développement intellectuel et social. Nous voulons connaître le sens de l’existence. Il nous est impossible de conduire notre vie, si nous ne savons pas ce qu’elle signifie et ce que signifie la mort.« 

J’ai encore une citation d’Antoine de Saint-Exupéry :

« Mes contemporains, disaient-ils, sont terriblement pauvres. Ils auraient tellement besoin d’un Dieu. » Il ajoutait : « Lorsque la guerre sera finie, alors se posera le problème fondamental qui est celui de notre temps, celui du sens de l’homme. »

Eh ! Oui les hommes sont frustrés à en mourir d’ignorer d’où ils viennent et surtout de croire que la mort est le fin mot de leur existence. En face d’un tel constat, on a du mal à comprendre l’indifférence devant le message de l’Évangile, devant les paroles de Jésus-Christ. Mais enfin,

« Pourquoi s’obstiner à préférer les ténèbres à la lumière ? » Jean 3/19.

Il est vrai que la Bible dit à ce propos des choses qui peuvent nous aider à réfléchir, dans l’Évangile de

« Le Salut ne s’obtient qu’en Lui seul (en Christ), car nulle part dans le monde entier, Dieu n’a donné aux hommes le nom de quelqu’un d’autre par lequel nous pourrions être sauvés. » Actes 4/12.

« Sauvés », c’est-à-dire, comme l’exprime si clairement le verset cité au début du chapitre, avoir la certitude parfaite de posséder la vie éternelle. Il ne s’agit pas seulement d’une espérance pour l’au-delà, mais aussi d’une richesse infinie pour la vie présente.

Il faut dire et redire avec force : non, nous ne sommes pas les fils du néant. Vous n’êtes pas les filles du hasard. Vous êtes nés pour l’infini, vous êtes nés pour connaître Dieu et pour trouver en Lui, et j’ajoute en Lui seul, votre plénitude. Voyez-vous, l’Évangile n’est pas une histoire du passé, comme trop de gens le croient. C’est un message actuel, c’est un message pour notre temps. C’est aujourd’hui que l’Esprit plane sur nos vies comme il planait sur les eaux au premier matin du monde, cherchant un lieu pour faire son nid, en quelque sorte. Rencontrer le Christ, écouter sa Parole, lui ouvrir notre cœur, laisser son Esprit agir en nous, c’est acquérir la plus totale, la plus évidente réponse à toutes nos questions existentielles, la plus merveilleuse de toutes les raisons de vivre, la plus parfaite des certitudes pour bâtir notre vie, parce que Lui et Lui seul nous apprend qui nous sommes, Il nous apprend d’où nous venons, et Il nous apprend où nous allons. Seul l’Évangile et les paroles de Jésus éclairent nos routes et illuminent notre destin. Le psalmiste disait déjà :

« Ta Parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier.« 

Dans la vie, nous avons besoin d’être aimés, nous avons besoin de paix, nous avons besoin de certitude. Dieu, en Jésus-Christ, nous offre ces choses en abondance. Il nous appartient, il vous appartient d’en faire l’expérience personnelle.

« Vous avez tout pleinement en Jésus-Christ« ,

disait l’apôtre Paul. L’apôtre Jean disait :

« Nous avons tout reçu de sa plénitude. »

En choisissant d’être chrétien, on raye tout d’un coup l’absurdité des choses et du monde, tels qu’ils peuvent apparaître de prime abord. Le chaos n’est plus qu’apparent, le nom de Dieu nous est révélé. Et même si la création souffre encore en attendant son achèvement final dans la perfection, choisir le Christ, c’est accepter d’être attiré vers le haut, vers la vie.

Et j’ai envie de dire : voulez-vous participer à la grande aventure ? Voulez-vous vous ouvrir à ces réalités immenses ? Toute votre vie peut basculer en un instant, l’instant de votre choix, l’instant de votre décision. Vous souffrez, vous êtes dans l’angoisse, vous êtes en quête de bonheur, de vérité, de lumière. Pourquoi ne pas vous tourner vers l’Évangile ? Pourquoi ne pas vous tourner vers le Seigneur de la vie ? Il vous aime, Il vous veut du bien.

Mes amis, on ne le redira jamais assez. Vous êtes appelés et votre vie peut être transformée en un instant par Sa puissance, par Sa toute puissance, par Sa grâce. Elle peut prendre là tout son sens, toute sa vérité. Vos yeux peuvent s’ouvrir sur la lumière infinie. Voilà ce que je voudrais pour chacun de vous qui m’écoutez ce matin. Ouvrez votre cœur à Sa grâce. Il vous attend.

On trouve dans l’Écriture quelque chose d’extraordinaire. Un verset, une parole qui m’a frappé ; c’est le Christ qui parle, c’est dans le Livre de l’Apocalypse. Il dit et Il le dit à chacun de nous, à chacun de vous :

« Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi.« 

Voulez-vous connaître ce moment merveilleux d’intimité avec le Christ vivant, l’Envoyé du Père ? Le Dieu de l’Univers vient jusqu’à vous à travers son Fils qui veut vous visiter, qui vous aider, qui veut transformer votre vie.

Claude PARIZET

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