Pour montrer que la Bible n’est pas en contradiction avec la science, permettez-moi ici de vous faire part d’une récente découverte médicale
Un éditorial d’un journal américain d’obstétrique et de gynécologie a remarqué que les femmes musulmanes et les femmes juives n’ont qu’un taux minime de cancer utérin et que, dissemblables à d’autres égards, elles n’ont qu’un important dénominateur commun : la circoncision des mâles. La même remarque a été faite aux îles Fidji. Je n’ai pas l’intention de lancer une nouvelle idée, mais ajoutons qu’à la suite de longues statistiques, la science arrive, environ 4000 ans après Abraham, à une conclusion qui lui ferait certainement plaisir !
En novembre 1946, un article du journal de l’Association Médicale Américaine, énumérait les raisons de la circoncision pour lesquelles elle était à conseiller. Trois mois plus tard, on y trouvait une lettre d’un autre spécialiste qui allait dans le même sens, tout en critiquant de n’avoir pas mentionné le moment le plus favorable à cette intervention. Il y a là quelque chose d’intéressant comme nous allons le voir. Elmet Hold et Rustin Intosh rapportent qu’un nouveau-né a une prédisposition particulière à saigner entre le deuxième et le cinquième jour de sa vie. On estime que cette tendance à l’hémorragie est due au fait que l’élément important pour la coagulation du sang n’est pas encore formé en suffisance jusqu’au cinquième et parfois jusqu’au septième jour de la vie.
D’autre part, il existe un deuxième facteur nécessaire à la coagulation qu’on appelle la prothrombine. Un graphique basé sur les observations et relaté dans une revue de pédiatrie révèle que le taux de cette substance n’atteint que 30 % du taux normal le troisième jour de la vie du nourrisson. Toute intervention chirurgicale à ce moment le prédisposerait à une sérieuse hémorragie. Sur ce même graphique, on note que le taux de prothrombine monte jusqu’à 110 % le huitième jour puis retombe à 100 % par la suite. Il ressort donc que le jour optimum pour la circoncision est le huitième jour. Il nous faut féliciter les chercheurs et la science pour cette récente découverte, tout en nous rappelant aussi qu’il y a 4000 ans, le Dieu de la Bible demandait de circoncire tout mâle le huitième jour. Pourtant, Abraham ne l’a pas choisi, après de nombreux essais, après de nombreuses expériences ou de nombreuses erreurs. Si seul le hasard avait dû inspirer Abraham, il y aurait eu probablement beaucoup de morts parmi les nouveau-nés des Juifs et des musulmans.
Un mathématicien tenait les propos suivants à un ami : « La Bible m’intéresse fortement, mais comment accepter sa souveraine autorité, son inspiration ? Je suis mathématicien et j’ai besoin de preuves ! » Son ami lui répondit : « Sur quelle base repose l’une des parties les plus importantes des mathématiques, je veux dire la géométrie plane ? » Et l’autre d’ajouter : « Bien sûr, un postulat ! » Un postulat, c’est un premier principe. Les sciences partent de premiers principes non démontrables. C’est la même attitude qu’il faut adopter par rapport à cette doctrine fondamentale de l’inspiration. L’inspiration de la Bible a été remise en question à plusieurs reprises au 18e et 19e siècle par certains théologiens et des philosophes athées, comme s’ils avaient voulu effacer Dieu, mais l’actualité de la deuxième moitié du 20e siècle montre bien que la gomme de la raison n’a rien effacé du tout.
Si nos pères incrédules sont allés errer au désert de l’incroyance pour y enterrer leurs cadavres, forts de leurs expériences et des résultats de leurs recherches, faut-il que nous suivions, nous leurs petits-enfants, les pistes de la mort qu’ils ont tracées de leurs belles pensées ?
Christian BLANC
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