Toute Écriture est inspirée de Dieu, ou encore souffle de Dieu. Cette affirmation nous la trouvons sous la plume de l’apôtre Paul, lorsqu’il écrivait à son ami Timothée dans l’une de ses lettres. L’inspiration du texte biblique est ce qui a fait sa force au fil des siècles par rapport à tant d’autres livres. C’est ce qui a fait sa force, même dans les heures sombres de la persécution.
L’inspiration de la Bible est certainement la doctrine qui a été la cause de bon nombre de passions. Elle est fondamentale pour celui qui veut comprendre le texte, car toutes les autres doctrines reposent sur celle-ci. Elle est le fondement de toute l’architecture doctrinale du vrai christianisme. Remettre en question cette doctrine de l’inspiration des Écritures, c’est ébranler tout l’édifice de la foi. On n’a pas manqué de s’y employer d’ailleurs au cours de notre histoire. Mais les philosophes athées et certains théologiens incrédules ne savaient pas que sous les secousses de leurs raisonnements, de leurs écrits et de leurs savants discours, ils ouvriraient les brèches où allaient s’engouffrer par la suite toutes les hérésies possibles. C’était préparer la voie des sectes qui nous inquiètent aujourd’hui, c’est l’héritage qu’ils nous laissent.
Comment cette doctrine est-elle définie ? Soulignons trois points essentiels :
- Chaque mot est inspiré et reflète ce que Dieu voulait dire à l’homme.
- Tout ce qui est écrit est inspiré ou encore soufflé de Dieu.
- Les auteurs sacrés ont été préservés de toute erreur.
Le cœur soucieux de comprendre le texte biblique ne pourra le faire que dans la mesure où sa raison admettra la doctrine fondamentale de l’inspiration de l’Écriture. Mais comment peut-on admettre une telle doctrine, quand il semble que la Bible soit en désaccord total sur certains points avec nos connaissances scientifiques ? C’est ouvrir, là, bien sûr, un grand débat. D’ailleurs, nous ne serions pas les premiers à l’ouvrir et j’entends quelqu’un me dire : « Et Galilée alors ? » En effet, le 22 juin 1633, la Sainte Inquisition réunie à Rome dut juger un astronome du nom de Galileo Galilei. Cet homme prétendait que la terre tournait autour du soleil, ce qui allait à l’encontre de l’enseignement, non pas de la Bible, mais de l’Église Catholique Romaine. Il faut préciser que la Bible ne condamne pas Galilée. Elle n’a pas la prétention d’un livre scientifique.
Et l’Évolution, avec Darwin ? ajouterez-vous. Peut-être ignorez-vous la confidence de Darwin faite à une proche à la fin de sa vie, la voici, elle peut être intéressante :
« C’est effroyable, quand je me rends compte de l’erreur que j’ai répandue dans tant d’esprits ! Après avoir pensé que la clé de l’énigme était enfin trouvée, en conclusion de tant d’efforts et de recherches de toute une vie au service de la raison… »
Christian BLANC
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