Nous avons cette fâcheuse tendance à considérer ce que nous n’avons pas, alors que nous devrions plutôt regarder à ce que nous avons par la grâce de Dieu. C’est l’erreur que Gédéon a commise : Dieu l’appelle pour délivrer Israël de la main de Madian. Au lieu de marcher par la foi, il ne considère que ce qu’il n’a pas : le rang social, une place prépondérante dans sa famille. Il pensait qu’il avait besoin de ces prérogatives pour être un libérateur ! Dieu ne lui dit pas : « Tu iras quand ta famille sera riche, quand tu auras acquis de l’expérience ». Il lui dit :
« Va avec la force que tu as ».
N’est-ce pas ce que le Seigneur attend de nous ? Que nous puissions le servir avec la force, l’énergie qu’il nous donne présentement. N’attendons pas d’avoir des dizaines d’années de conversion pour commencer à faire quelque chose pour Dieu (2 Corinthiens 8:12). Avec une telle conception de la vie chrétienne, nous risquons de ne pas faire grand chose.
Jésus n’exige pas que nous fassions valoir des talents que nous ne possédons pas. Par contre, il attend que nous accomplissions ce qui est à notre portée :
« Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ! (Ecclésiaste 9:10).»
Comme le jeune garçon, lors de la multiplication des pains, mettons à la disposition de Jésus ce que nous avons, et croyons qu’il fera multiplier le peu que nous lui donnons (Jean 6:9).
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