Utile pour Dieu

Lecture : Matthieu 20/1-16

Cette parabole nous montre plusieurs catégories d’ouvriers : « certains sont utiles dans les vignes et d’autres au contraire sont inutiles, et restent sans rien faire ».
Je suis donc tenté de poser cette même question exprimée par Eliphaz dans Job 22/2 :

« Un homme peut-il être utile à Dieu ? ».

Eh bien, la réponse est oui, puisque Onésime (Philémon 11) autrefois inutile est devenu utile. Il y a donc réellement la possibilité aujourd’hui de changer en prenant conscience que Dieu a besoin d’hommes et de femmes qui lui sont utiles pour accomplir son œuvre.

Mais pour cela, il y a une condition, parmi d’autres, à remplir pour être utile : il faut être disponible.
Il est vrai que nous vivons dans une société qui nous contraint à être de plus en plus occupés, tant sur le plan familial que professionnel et de ce fait, nous devenons, ou parfois nous nous rendons, indisponibles pour Dieu.

De même qu’un micro ne peut être utilisé que dans une certaine limite (celle déterminée par la distance du fil qui le relie au matériel de sonorisation), de même certains membres de l’Eglise sont tenus par ce fil invisible qui peut parfois être représenté par une famille réticente à l’Évangile, par une activité professionnelle trop contraignante, ou encore par le qu’en dira-t-on : Ils ne peuvent avancer pour être utiles à l’œuvre de Dieu, ils sont donc indisponibles.

« J’ai acheté un champ, je suis obligé d’aller le voir (…) ; j’ai acheté cinq paires de bœufs, je vais les essayer (…) ; je viens de me marier (…), c’est pourquoi je ne puis aller » (Luc 14/18-20).

Rendons-nous disponibles pour Dieu, car quand on ne veut pas faire quelque chose, on trouve toujours une excuse, par contre, quand on a envie de faire quelque chose, on trouve toujours un prétexte. Cher lecteur, si jusque-là vous étiez ou vous vous sentiez inutile, soyez par la foi comme Onésime et devenez utile pour Dieu.

Stéphane QUERY

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