Transplantation cardiaque

Lecture : Lévitique

En parcourant les textes bibliques, vous avez sans doute constaté qu’il est souvent parlé du cœur de l’homme. Pourquoi votre cœur a-t-il tant d’importance aux yeux de Dieu ?

Ce n’est pourtant qu’un muscle situé entre les deux poumons, mais il est l’organe moteur de la circulation du sang et de l’irrigation de tous les membres du corps. C’est son fonctionnement, bon ou mauvais, qui conditionne la vie :

« La vie de toute chair, c’est le sang qu’elle a dans le corps » (Lévitique 17/14, Maredsous).

Dans le langage biblique, le cœur est le siège des émotions, des affections, l’organe de la vie morale dans lequel est localisé le principe des actes bons ou mauvais.

L’apôtre Paul dit que c’est dans le cœur que Christ et le Saint-Esprit veulent résider. Dieu a aussi dit à Samuel :

« L’homme regarde à ce qui frappe les yeux mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16/7).

Seul Dieu peut voir le cœur et émettre un diagnostic à son sujet. Le premier commandement :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… » (Deutéronome 6/5-6)

déclare que c’est d’abord pour Dieu que doit battre le cœur de l’homme. Un cœur de pierre étant un cœur sans vie, on comprend la nécessité d’une transplantation cardiaque qui s’effectue par la foi en Christ le Sauveur, qui est le donneur universel de vie.

Après cette transplantation, une surveillance régulière et une bonne hygiène de vie sont indispensables pour éviter tout phénomène de rejet.

Le cœur doit battre régulièrement pour Dieu pour éviter tout essoufflement dans la marche chrétienne et permettre un service efficace.

Bernard KOWALCZYK

 

0 commentaires

Sur le même thème :

La plus belle récompense

La plus belle récompense

Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

Tout est accompli !

Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

Pin It on Pinterest