Lecture complète : 1 Pierre 3:10 à 12
Dans un service d’inhumation, il arrive parfois qu’un des éloges rendus au défunt frère par le pasteur soit le suivant : C’était un homme de paix. Mais au fait, qu’est-ce qu’un homme de paix ? Selon les Écritures, il apparaît que c’est un homme qui a trouvé sa source de paix en Jésus, le prince et le procurateur de la paix.
« Car Il est notre paix… » (Éphésiens 2:14).
Il a aussi appris, par les Écritures et par expérience personnelle que cette paix en Jésus est essentiellement, irrévocablement, paradoxale.
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la Terre ; je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison » (Matthieu 10:34-36).
Pour vivre cette paix paradoxale, c’est forcément un homme engagé, responsable, qui refuse tout compromis avec qui que ce soit. Il ne désire pas seulement la paix, mais en homme réellement libre, il met tout en action pour la procurer autour de lui, y compris par le dialogue avec ses adversaires… C’est son honneur et son bonheur.
« Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu » (Matthieu 5:9).
Comme son Maître et Sauveur, il prend le risque de faire, avec tout ce que cela comporte, la volonté de Dieu.
« Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » (Matthieu 10:39).
Ce n’est pas un béni oui-oui (déf. dict. : Personne toujours disposée à approuver les actes du pouvoir en place). On ne perd pas son titre d’homme de paix en s’opposant s’il le faut au pouvoir en place. Comme Siméon, il peut alors quitter cette terre en paix, car ses yeux ont vu le salut de Dieu en Jésus-Christ.
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