Lecture : 1 Corinthiens 10/10
Les murmures des Israélites à l’égard des plans de Dieu, dans le désert, ont, hélas, été repris par certains contemporains de Jésus. Les paroles mêmes du Maître suscitaient dans les cœurs la contestation. Dieu ne nous avait-il pas prévenus du décalage entre nos façons de voir et ses plans à lui :
« Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos voies ne sont pas mes voies » (Esaïe 55/8).
Jean 6/56-66 : Ainsi, à l’écoute des paroles de Jésus :
« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, […] plusieurs de ses disciples se retirèrent scandalisés » !
Cependant, il est évident que celui qui ne cherche pas à vivre, chaque jour, les enseignements de Jésus (manger sa chair et boire son sang) ne peut être sauvé !
Luc 5/30 : Choqués par le comportement du Seigneur, les pharisiens demandaient aux disciples :
« Pourquoi votre Maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? »
Ces hommes, imbus de leur propre justice, ne pouvaient supporter les profondeurs de la miséricorde de Jésus. Sommes-nous capables, nous-mêmes, de comprendre jusqu’où peuvent aller les compassions divines ?
Matthieu 20/11 : Dieu serait-il injuste en rémunérant
« ceux qui n’ont travaillé qu’une heure à l’égal de ceux qui ont supporté la fatigue du jour et la chaleur ? »
Le principe du mérite humain est profondément ancré dans le cœur des hommes ! La dimension du salut par grâce nous échappe bien souvent !
N’adhérons pas aux murmures de ceux qui sont toujours prêts à contester les plans de Dieu. Par la foi, acceptons de reconnaître l’infinie sagesse. Avec Paul, proclamons :
« O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! » (Romains 11/33).
Jean DUPOUY
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