Médisance, te souviens-tu de moi ?

Lecture : Psaume 141/3

Ecoutez attentivement ces paroles : « Je mutile sans tuer. Je brise les cœurs et détruis les vies. Je suis rusée et malicieuse et je gagne en force avec l’âge. Plus on parle de moi, plus on me croit. Je m’épanouis à tous les niveaux de la société. Mes victimes sont impuissantes ; elles ne peuvent pas se protéger contre moi, parce que je suis anonyme et sans visage. On ne peut suivre ma trace. Plus vous essayez, plus je deviens une illusion. Je ne suis l’amie de personne. Quand je ternis une réputation, elle n’est plus jamais la même. Je renverse des gouvernements. Je détruis des mariages. Je fais pleurer des innocents.
Qui suis-je ?
Mon nom est : Médisance ! »

Jésus a dit :

« Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles, tu seras condamné » (Matthieu 12/36-37).

Croyez-vous vraiment cela ? Si oui, vous ne briserez pas le cœur d’une personne en répandant ses secrets, en trahissant sa confiance, en ruinant sa réputation, ou en sapant son estime personnelle par le ridicule et les sous-entendus. Vous ne le ferez pas ! Mieux encore, vous ne le ferez plus. Sachons nous repentir de ce péché sournois.

David a prié :

« Seigneur, monte la garde devant ma bouche, surveille la porte de mes lèvres ».

N’est-ce pas une bonne prière pour nous aujourd’hui ?

B.G

 

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

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Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

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Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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