En visitant la bambouseraie d’Anduze, le guide nous a expliqué que la partie la plus importante du bambou n’est pas visible mais cachée. En effet, ce qui lui donne sa solidité, c’est le réseau souterrain de racines qui relie ensemble des centaines de plants. C’est ce qui se nomme le rhizome.
Or, lors de la grande crue du Gardon en 1958, bien des espèces végétales de cette zone protégée ont été dévastées. La seule qui soit en place est celle du bambou. Tous les plants reliés entre eux ont pu résister au courant là où d’autres plus sauvages et solitaires ont été emportés par les eaux en furie. Dans ce cas précis, l’union fait la force du bambou !
Ce rhizome invisible à l’œil fait penser aux liens de la communion fraternelle qui nous unissent les uns aux autres. Dans les moments d’épreuves les plus douloureux, c’est tous unis ensemble que nous devons faire front, comptant sur la seule grâce du Seigneur.
« Celui qui aime son frère demeure dans la lumière et ne risque pas de tomber » (1 Jean 2/10).
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