Paul désire se rendre auprès des chrétiens de Rome pour leur communiquer quelque don spirituel et les affermir. Son humilité et sa délicatesse le portent à voir, aussi, tout le bien personnel qu’il retirera de cette visite.
Malgré les paroles ineffables venant du paradis (2 Corinthiens 12:4) qu’il a eu le privilège d’entendre, malgré l’intelligence qu’il a du mystère de Christ. (Ephésiens 3:4), Paul éprouve le besoin d’être encouragé par des témoignages d’affection au sein des églises visitées.
En effet, plus tard, il reprendra courage en voyant les frères de Rome venir à sa rencontre (Actes 28:15). Il pressent déjà que leur vie de foi lui sera d’un grand réconfort
Ailleurs, c’est le cœur des Corinthiens qui s’est « rétréci » envers Paul. Quelle souffrance !
De mauvais ouvriers ont altéré les profonds sentiments des Galates à son égard. Quelle douleur pour l’apôtre ! Par ailleurs, il désirerait tant que les Philippiens rendent sa joie plus parfaite en étant un seul cœur, une seule âme, une seule pensée (Philippiens 2:2).
Nous ne sommes pas destinés à vivre repliés sur nous-mêmes, seuls avec le Seigneur. L’Eglise est le corps de Jésus-Christ où chacun a besoin des autres. Quel réconfort d’entendre la louange fervente d’un frère dans la foi, de voir le rayonnement d’un « nouveau-né » dans le Seigneur et de pouvoir dire « Amen » à sa prière hésitante, mais sincère ! Ce sont, pour notre âme, autant de parfums agréables venant du Seigneur.
La communion des saints est un bienfait que nous devons goûter comme venant du Maître. Savons-nous l’apprécier à sa juste valeur dans nos rassemblements ?
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