Si la Bible mentionne la joie à plusieurs reprises, elle parle aussi de la tristesse et de ses conséquences.
« Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os (Proverbes 17:22) ».
Il y a des choses dont nous ne pouvons pas nous réjouir, et cela est normal.
« Pleurez avec ceux qui pleurent (Romains 12:15) ».
Un chrétien n’est pas un insensible, enfermé dans « son monde » mais, à la ressemblance de Jésus, il est ému de compassion. Les sources de tristesse ne sont pas toutes les mêmes :
• Celle du jeune homme riche était la conséquence de son refus de la grâce. Ce jeune homme aurait pu goûter à la joie du salut, mais il ne l’a pas voulu. Il ne lui reste que la tristesse.
• Celle de la veuve de Naïn, légitime et justifiée, était une tristesse inévitable, que seul Jésus était capable d’effacer. Il peut intervenir pour nous qui souffrons. Attendons-nous à lui en ce jour si nous passons par quelque chagrin. Il changera le mal en bien.
• Il y a aussi celle qui est due à l’insatisfaction, à l’exemple du roi Achab qui, n’arrivant pas à bout de ses mauvais desseins, se réfugia dans le mécontentement. Un bon comportement aurait été salutaire pour sa vie intérieure.
Faire et rechercher ce qui est bien peut contribuer à notre joie dans le Seigneur. Alors que le contraire conduit là !
Nous ne pourrons pas toujours éviter certaines situations attristantes, mais nous pouvons, dans la foi, les remettre au Seigneur qui est bon, fidèle et tout-puissant.
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