La communion fraternelle

Texte Biblique : Actes 2/42 

Avez-vous remarqué en lisant ce verset que les premiers chrétiens mettaient sur le même plan « la communion fraternelle » et « la Sainte Cène, les prières, l’enseignement de la Parole » ? La « communion fraternelle » ne paraît-elle pas revêtir, à nos yeux, moins de valeur que « la fraction du pain » ? A la « Sainte Cène », en effet, reste parfois attachée une vague notion superstitieuse de sacrement, venant d’une certaine culture religieuse.

La Parole de Dieu, seule, est en mesure d’établir l’équilibre de la vie spirituelle du chrétien. Comment le « corps de Christ » sera-t-il « bien coordonné et formera-t-il un solide assemblage« , comment « s’édifiera-t-il lui-même dans l’amour » (Eph. 4/16), si la « communion fraternelle » n’est pas prise au sérieux ? De quel étrange « corps » Christ serait-il la « tête » (Eph. 1/22) si chaque membre menait sa vie à sa guise sans se soucier des autres !

Certains chrétiens craignent-ils d’être appelés à « pleurer avec ceux qui pleurent ? » (Rom. 12/15), « à souffrir avec ceux qui souffrent » ? Ne serait-ce pas l’égoïsme de la chair qui refuserait d’ « avoir soin des autres » ? (1 Cor. 12/25-26). Christ a laissé une parole qui sert de sceau à son Eglise et sur laquelle il serait fatal d’achopper :

« Tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13/35).

Envers qui pratiquer

« l’amour que le Saint-Esprit répand dans nos cœurs » (Rom. 5/5),

si ce n’est d’abord à l’égard de nos frères et sœurs dans la foi ? Et alors, comment manifesterais-je cet amour envers celui avec qui j’évite le contact ? Ce dimanche, j’ai prié, j’ai participé à la table de la Sainte Cène, je me suis nourri de la Parole, mais ai-je vécu la « communion fraternelle » que Christ attendait de moi ?

Jean DUPOUY

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

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Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

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Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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