Lecture complète : Luc 9:43 à 45

Les êtres humains, comme nous le rapporte ce texte, sont frappés par la grandeur de Dieu. Les disciples ont leur esprit rempli de rêves messianiques. C’est ce moment-là que Jésus choisit pour leur dire : « Pour vous, mettez ceci dans vos oreilles » et il leur annonce qu’avant de régner, il faudra qu’il soit livré entre les mains des pécheurs qui le feront mourir.

« Ils ne comprenaient pas » ! Ils ne comprenaient ni le langage, ni l’événement à venir. Leurs désirs, leurs tendances intimes les écartaient de la vérité, à tel point qu’ils refusaient d’aller plus loin, n’interrogeant pas davantage leur Maître. Mieux vaut le silence, le « malentendu », que la vérité qui nous déplaît.

Ils vont comprendre ! (Luc 24:45 à 49). C’est seulement après sa mort et sa résurrection que Jésus, retrouvant ses disciples, va leur ouvrir l’esprit, afin « qu’ils comprennent les Écritures » ! Ils avaient besoin d’apprendre que le chemin qui conduit à la gloire passe par la Croix ! Jusque là, ils avaient refusé de le comprendre.

L’humoriste américain Mark Twain parlait de la Bible avec un de ses amis ; ce dernier disait : « Ce qui me gêne dans la Bible, c’est tout ce que je ne comprends pas… ! L’autre de répondre : Moi, c’est le contraire, ce qui me gêne dans ce livre, c’est tout ce que je comprends ! »

Dans nos milieux évangéliques, le message de la Croix est annoncé fidèlement, semaine après semaine. Nous voyons des hommes et des femmes qui, assistant à nos réunions, comprennent très vite ce que cette prédication va impliquer comme changements et prises de position : délivrance de tel vice, de telle mauvaise habitude, de telle passion ! Et là, ils préfèrent « ne pas comprendre ».

Sachons que le bonheur, c’est un choix ; celui de bien comprendre ce que Dieu veut pour notre vie ; celui de l’accepter par la foi.