« Ne savez-vous pas qu’en obéissant à un maître, vous devenez son esclave ! » (Romains 6:16)
Si je veux me rendre compte à qui j’appartiens, j’ai tout d’abord à sentir ma responsabilité : car c’est en cédant à ce maître, en lui obéissant, que je suis devenu son esclave. Si je suis l’esclave de mon égoïsme, c’est ma faute, car c’est par ma faiblesse qu’il a triomphé de moi. De même, c’est en cédant à Dieu que je lui appartiens et que je puis lui obéir.
L’égoïsme auquel on cède tout enfant devient un tyran absolu. À un tel esclavage, nous ne pouvons pas par nous-mêmes échapper. Cédez ne fût-ce qu’une seconde à la convoitise. Vous savez ce que c’est que la convoitise de la chair ou la convoitise de la pensée ? « Il faut que j’aie cela tout de suite ! » Vous aurez beau vous détester vous-même pour avoir cédé, vous êtes l’esclave de votre péché. Aucun pouvoir au monde ne pourra vous délivrer de cet esclavage, si ce n’est la Rédemption. Il faut vous abandonner totalement à Celui qui, seul, peut dominer le péché qui vous domine, à Jésus-Christ. « Il m’a consacré, pour annoncer la délivrance aux esclaves. »
L’esclavage du péché se voit dans les plus petites choses. « Oh ! je pourrai renoncer à cette habitude quand je voudrai. » Vous ne le pourrez pas, vous en êtes l’esclave. Nous pouvons chanter : « Il brisera toutes nos chaînes » et rester absolument esclaves de nous-mêmes. C’est en vous abandonnant à Jésus sans réserve que vous lui permettrez de briser cette chaîne, comme toutes les autres.
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