Quand Dieu semble dur

Bien des personnes se font une idée de Dieu qui est fausse, erronée ; imaginant que Dieu est un Dieu dur qui n’a rien à faire de nos problèmes, de nos malheurs, qui pour certains a créé le monde et aujourd’hui s’en désintéresse. Beaucoup étant enfants ont entendu souvent cette expression : « C’est le Bon Dieu qui t’a puni » et cette expression a laissé des traces dans leur mentalité, dans leur manière d’imaginer Dieu, de penser à Dieu : ils en ont une fausse idée. Afin que le contact avec Dieu puisse s’établir pour beaucoup de ceux qui lisent ce texte, j’aimerais voir avec vous dans la Bible, que Dieu n’est pas un Dieu dur mais un Dieu d’amour, un Dieu qui nous aime.

Tout d’abord, dans l’Évangile de Marc, chapitre 7, versets 24-30 :

Jésus, étant parti de là, s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sût; mais il ne put rester caché. Car une femme, dont la fille était possédée d’un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds. Cette femme était grecque, syrophénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit : Laisse d’abord les enfants se rassasier; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les  miettes des enfants. Alors il lui dit : A cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.

Voilà un texte qui pourrait laisser à penser que Jésus était dur et c’est une parole difficile à entendre, Jésus qui dit à cette femme :

« Laisse d’abord les enfants se rassasier; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. »

C’est une parole qui semble dure, mais finalement cette femme a été bénie, elle a été exaucée dans sa prière pour son enfant et elle a suivi une bonne démarche. Je voudrais que vous puissiez également aujourd’hui faire cette démarche dans votre cœur, en comprenant que Dieu n’est pas un Dieu dur.

D’abord, il y a tous les gens qui disent : « S’il y avait un bon Dieu ? » Face à la misère, à l’injustice, à la souffrance, à la laideur que nous voyons aujourd’hui se développer dans notre monde, beaucoup de gens se disent : « Mais, y a t-il vraiment un Dieu, et s’Il existe pourquoi a t-Il créé le monde de cette manière ? »

Évidemment, Dieu n’a pas fait le monde comme cela et ce serait tout un autre sujet à développer, mais cette expression : « S’il y avait un bon Dieu » est souvent pour beaucoup déjà le premier obstacle pour s’approcher du Seigneur. Il y en a d’autres qui disent : « Dieu est au ciel, tandis que moi je suis sur la terre et il n’y a pas de contact, ni de communication entre nous. Dieu me semble si loin. J’ai été instruit et élevé dans les choses de la religion, mais au fond hormis les baptêmes, les mariages, les ensevelissements, je n’ai pas trop de contact avec Dieu : c’est un Dieu conventionnel qui ne fait pas grand chose dans ma vie. »

D’autres pensent qu’un peu de religion est utile pour après la mort ou pour aider à mourir et comme disent certains : « Il faut bien croire à quelque chose, il faut bien se raccrocher à quelque chose. » Il y en a d’autres qui disent : « Chacun pour soi et Dieu pour tous, aide-toi et le ciel t’aidera. Après tout, on se débrouille tout seul et s’il y a un Dieu, Il peut nous donner un coup de main. » On gagne son paradis à la force du poignet, à la force de la volonté et on essaye de s’en sortir soi-même. Alors, on ne fait jamais appel à Dieu et c’est là le drame, c’est là en fait le problème numéro un dans le cœur et dans la vie des gens. On ne sait pas, on ne sait plus faire appel à Dieu parce que souvent on pense que Dieu est un Dieu dur qui nous attend au tournant, qui sanctionne toute faute et qui est davantage un Juge qu’un Sauveur, qu’un Ami, qu’un Père.

D’autres pensent aussi que Dieu est dur et se disent : « Mais qu’est ce-que j’ai fait au ciel pour qu’il m’arrive tant de choses, tant de malheur ? » Il y a ce sentiment d’être atteint par la colère de Dieu, la colère divine. C’est vrai que des gens rencontrent des difficultés bien plus nombreuses que la moyenne des personnes. C’est vrai que certains sont atteints plus profondément dans leur chair, dans leur famille. Certains semblent accablés par toutes sortes de difficultés et même quelquefois, semble t-il, plus que les autres. Et ce sentiment de ne pas mériter une telle adversité, une telle opposition, fait jaillir ce cri de bien des cœurs : « Qu’est ce-que j’ai fait au ciel, qu’est ce-que j’ai fait au bon Dieu pour qu’il m’arrive tant de choses ! »

Dans cette série là, il y a ceux qui disent : « J’ai l’impression que Dieu m’a oublié. J’ai l’impression que Dieu ne m’aime pas. J’ai l’impression que Dieu ne m’aime plus comme quand j’étais enfant. » Ainsi, le cœur s’enveloppe d’une carapace rigide qui ne permet pas au Seigneur de nous bénir et de nous aider.

Dieu, est-il dur ? Nous voyons un exemple, c’est la parabole du fils prodigue. Le fils de la maison s’en va après avoir quelque part insulté par sa conduite son père, après l’avoir humilié. Il s’en va et vit une vie loin de tous les principes et les préceptes qu’il a reçu dans son enfance. Il vit une vie de péché, sans Dieu et sans son père. Voilà que la difficulté arrive et ce jeune homme réfléchit et là  dans le fond de son malheur il se tient, il baisse la tête devant Dieu et il dit : « Dans la maison de mon père j’avais du pain, j’avais de quoi manger. Même les ouvriers, les mercenaires à la maison de mon père ont tout ce qu’il faut pour vivre et moi ici je meurs de faim. » Alors, ce garçon va se lever et prendre une décision : « Je vais retourner vers mon père, confesser ma faute, je vais lui demander pardon et lui dire : Traite-moi comme un de tes ouvriers, un de tes journaliers, un de tes mercenaires. » Et c’est ce qu’il fait, il se lève. Il y a beaucoup de gens qui disent : « Moi aussi je vais faire ça », mais ils ne le font jamais. Et lui, il se lève et il retourne vers la maison de son père. Au loin, le père est là qui attend son fils. C’est le premier qu’il voit, son père. Il l’aperçoit de là, il le voit puis lorsque le jeune homme s’approche, le père le prend dans ses bras. Probablement qu’il pleure avec lui et il dit une phrase extraordinaire : « Mon fils qui était mort est revenu à la vie. » Et il appelle les serviteurs : « On va faire la fête, on va faire un festin et on va se réjouir. »

Notre intelligence ne peut comprendre l’amour de Dieu et j’aimerais vous dire, mes amis, qui m’écoutez aujourd’hui : Quelle que soit votre idée de Dieu, tant bien même vous pensez qu’Il est un Dieu dur et qu’Il ne peut rien pour vous, faites la démarche qu’a fait ce jeune homme. Maintenant, à l’instant même, tandis que je vais conclure, vous pouvez vous adresser à Dieu et dire : « Si c’est vrai, si tu m’aimes, si tu peux quelque chose pour moi, si tu peux me restaurer et me bénir, alors, bien que mon cœur me présente un Dieu dur, je veux m’approcher de toi. Béni- moi Seigneur, je reviens vers toi. Je me tourne vers toi. Pardonne-moi, sauve-moi, prends-moi dans tes bras. » Invoquez le Seigneur. La Bible dit dans Ésaïe : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve, invoquez-le tandis qu’il est près. » Vous avez l’occasion de le faire en cet instant. Que Dieu vous bénisse !

Pasteur Serge SANTANDER

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