LE SALUT 2/3

LE SALUT

Je voudrais aussi illustrer ce salut par le récit : « Où suis-je ? Je ne trouve plus mon chemin. » C’est le cri d’angoisse d’un voyageur égaré dans une immense forêt. Il erre depuis des heures, et la nuit vient de la surprendre. Tout est noir autour de lui. Il cherche en vain un sentier qui pourrait le mener hors de ce labyrinthe.

Il est semblable à ces personnes qui, dans les fêtes foraines, s’amusent dans le jeu des glaces à chercher la porte de sortie. Mais ici, ce n’est pas un jeu. Ses yeux s’efforcent de percer l’inconnu des ténèbres qui l’environnent. Transi de froid, accablé de fatigue, tremblant de frayeur, il avance péniblement en tâtonnant. L’angoisse l’étreint et le désespoir commence à miner son courage. Quand, tout à coup, apparaît dans le lointain, une petite lumière à peine perceptible. « Sauvé, je suis sauvé ! » A la vue de ce point de lumière, la poitrine du voyageur se gonfle d’espoir. Pourtant, il est toujours dans la forêt dont les limites semblent sans fin.

Une transformation s’est opérée immédiatement en lui. La paix a remplacé la crainte. La joie a chassé la détresse. Devenu léger et heureux, il a l’impression d’être déjà hors de la forêt et se sait délivré de son état de perdition. La lumière est très éloignée, et cependant, la distance ne lui semble n’être seulement que de quelques mètres. Il poursuit sa marche, les yeux rivés sur cette lumière. Il se hâte à travers les sentiers étroits et tortueux afin d’atteindre le but. Qu’importe les ronces et les épines, la marche le rend joyeux. Devant lui, apparaît la chaumière éclairée. Il frappe à la porte, sur le seuil se présente un ami qui l’invite à entrer. A cet instant précis, le salut en espérance produit par la confiance dans cette lumière devient une réalité parfaite à l’intérieur de sa maison.

Ainsi en est-il du salut de l’âme. Tel un voyageur égaré, l’homme est perdu dans ce monde de ténèbres. Il cherche à sortir de la nuit qui l’environne. Il ne trouve pas l’issue. C’est peut-être votre cas. C’est alors que, conscient de son état de perdition, il entend l’Evangile de la grâce divine, comme vous l’entendez maintenant. Il découvre par cette « Bonne Nouvelle » que Jésus est son Sauveur, semblable à une lumière qui jaillit dans l’obscurité de son cœur, c’est la joie du salut.

A partir de ce moment, il devient disciple du Christ, il le suit dans son acte qui conduit à la vie. Le pardon qu’il reçoit du Christ éloigne de son cœur toute crainte de condamnation. Les ténèbres de sa vie passée cèdent la place à une vie nouvelle en Christ, pleine d’espérance. Les yeux fixés sur le Christ, son Sauveur, il avance, par la foi, vers le glorieux épanouissement final de ce merveilleux salut et l’entrée dans le Ciel même sera la réalisation parfaite de ce salut.

 

 Clément LE COSSEC

 

 

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