L’ascension de Jésus-Christ

Cette semaine, c’est l’ascension, fête chrétienne qui nous rappelle que Jésus-Christ, après sa résurrection, est monté au ciel selon l’expression consacrée.
Je partage avec vous ces deux réflexions de C.S. Lewis et de Saint Augustin sur l’ascension.
Actes 1/4-14 :
4. Or, un jour qu’il prenait un repas avec eux, il leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que son Père leur accorde le don qu’il leur avait promis. C’est le don que je vous ai annoncé, leur dit-il.
5. Car Jean a baptisé dans l’eau, mais vous, c’est dans le Saint-Esprit que vous serez baptisés dans peu de jours.
6. Comme ils étaient réunis autour de lui, ils lui demandèrent : « Seigneur, est-ce à ce moment-là que tu rendras le royaume à Israël ? »
7. Il leur répondit : Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.
8. Mais le Saint-Esprit descendra sur vous : vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde.
9. Après ces mots, ils le virent s’élever dans les airs et un nuage le cacha à leur vue.
10. Ils gardaient encore les yeux fixés au ciel pendant qu’il s’éloignait, quand deux hommes vêtus de blanc se présentèrent devant eux et leur dirent :
11. Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, en redescendra un jour de la même manière que vous l’avez vu y monter.
12. Alors les apôtres quittèrent la colline qu’on appelle mont des Oliviers, située à environ un kilomètre de Jérusalem, et rentrèrent en ville.
13. Dès leur arrivée, ils montèrent à l’étage supérieur de la maison où ils se tenaient d’habitude. C’étaient Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zéléh, et Jude, fils de Jacques.
14. D’un commun accord, ils se retrouvaient souvent pour prier, avec quelques femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.

Il va « nous préparer une place ». Cela signifie probablement qu’Il est sur le point de créer cette toute nouvelle nature qui fournira l’environnement ou les conditions de Son humanité glorifiée et, en Lui, Jésus est monté pour la nôtre…
C’est l’image d’une nouvelle nature humaine, et d’une nouvelle nature en général, qui naît.
Nous devons, en effet, croire que le corps ressuscité est extrêmement différent du corps mortel : mais l’existence, dans ce nouvel état, de tout ce qui ne pourrait en aucun sens être décrit comme « corps », implique une sorte de relations spatiales et, à long terme, un tout nouvel univers.
C’est l’image — non pas de défaire, mais de refaire. L’ancien champ de l’espace, du temps, de la matière et des sens doit être désherbé, creusé et semé pour une nouvelle culture.
Nous sommes peut-être fatigués de ce vieux champ : Dieu ne l’est pas.

C.S. Lewis


Christ est maintenant exalté au-dessus des cieux, mais il souffre encore sur la terre de toute la douleur que nous, les membres de son corps, devons supporter. Il l’a montré quand il a crié d’en haut :
« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? »
et quand il a dit :
« J’avais faim et vous m’avez donné à manger. »
Pourquoi, sur la terre, ne nous efforçons-nous pas de trouver le repos avec lui au ciel même maintenant, par la foi, l’espérance et l’amour qui nous unissent à lui ?
Saint Augustin

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