La foi récompensée

Chaque jour, nous avons un défi incroyable : vivre par la foi !
Dans un monde matérialiste ; scientifique ; ultra technologique, vivre par la foi est réellement un défi.
Pensez donc… nous croyons et nous vivons en relation avec un Dieu que nous ne voyons pas. En permanence, nous entendons dire qu’il nous faut « prouver » que notre Dieu existe.

Je veux encourager les chrétiens à relever ce défi quotidien : vivre par la foi.

Pour cela, tournons-nous vers les Écritures pour y lire quelques versets et nous replonger dans un passage tout à fait extraordinaire dans lequel nous pouvons nous identifier. En préambule, nous lisons ce texte biblique, Hébreux Ch 11:6 :

« Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; en effet celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe, et qu’il récompense ceux qui le cherchent. » 

Pour mieux illustrer ce verset biblique, je vous invite à une autre lecture que nous trouvons dans l’Évangile de Jean, au chapitre 4, versets 46b-54 :

« Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. Jésus lui dit : si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. L’officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla. Comme il descendait déjà, ses serviteurs, venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté. Le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit encore ce second miracle lorsqu’il fut venu de Judée en Galilée. »

La foi récompensée : Ce texte est là pour illustrer exactement ce principe. Jésus a fait des miracles extraordinaires, et cet homme qui vient vers lui en est informé, il le sait. Il attend tout simplement de Jésus qu’il fasse un miracle de plus. Ce qui le motive, c’est la foi, la foi qui se met en action. Le texte précise qu’il alla vers Jésus. C’est donc un homme qui agit selon des convictions bien enracinées : « Si Jésus guérit les malades, alors il peut aussi guérir mon fils ! » 

Cet homme se met donc en mouvement. Il se bouge et va vers le Seigneur afin de manifester cette fois qui réside dans son cœur.

Nous pourrions nous poser cette question :

« Comment la foi se met-elle en action ? » 

L’apôtre Jacques nous dit :

« La foi sans les œuvres est morte en elle-même. » 

Cet homme se lève et part à la recherche de Jésus. Il le trouve et va vers lui et à un moment donné : il va exprimer, verbaliser en quelque sorte, cette foi qui est intérieure. Ainsi, dire : « J’ai la foi en Christ », ne suffit pas toujours. Il faut que cette foi soit active, qu’elle se mette en mouvement et se concrétise par une action bien déterminée. C’est le défi quotidien, c’est vivre par la foi.

La foi s’exprime également par la parole. Cet homme ne s’est pas contenté de s’approcher de Jésus puis de regarder, il a dit des mots. Il a dit :

« Seigneur, descends. » 

C’est un appel au secours, mais en même temps, c’est un homme qui confesse sa foi, son attente, sa confiance. Il exprime verbalement cette foi intérieure. Avons-nous le courage de confesser notre foi ?
C’est un homme qui imagine les choses, le déroulement, le futur. Il a un plan et il va dire au Seigneur :

« Descends avant que mon enfant ne meure. » 

Il a imaginé que le Seigneur pourrait aller avec lui, le suivre… Chers amis, j’aimerais vous dire que nos plans ne sont pas toujours ceux de Dieu et la façon dont nous aimerions que le Seigneur agisse ne se réalise pas toujours. Le plan de Dieu, dans ce texte, est tout à fait différent. Il nous est dit que Jésus lui dit de s’en retourner :

« Va, lui dit Jésus, ton fils vit. » 

Cela peut nous sembler un peu court, si vous me permettez l’expression. Pour autant, il nous est dit que cet homme s’en est retourné avec cette simple parole de Jésus.

L’apôtre Paul, dans l’épître aux Romains, nous dit qu’il nous faut confesser de notre bouche ce que nous croyons dans le cœur. C’est ce que cet homme a fait. Il a reçu une réponse de Jésus et donc il croit que cette parole contient en elle-même la guérison de son fils. Alors, serrant cette promesse, cette parole dans son cœur, il s’en retourne chez lui, et le voyage était quelque peu long, car il lui fallait plusieurs heures pour rentrer…

La foi s’exprime et se met en mouvement par des paroles en accord avec les actes, une parole en accord avec ce que Dieu a dit. Jésus a parlé, cet homme a cru la Parole du Seigneur et il s’en est retourné chez lui. Également, la foi saisit pleinement la promesse de Dieu :

« Va, ton fils vit. » 

Une simple parole, quelques mots, une affirmation gratuite pourrions-nous penser… Rien encore ne permet de dire que le fils est sorti d’affaire, qu’il est guéri ! Cet homme n’a pas de téléphone mobile, pour appeler tout de suite chez lui et dire : « Comment va-t-il ? » Il lui faut faire tout un chemin, plusieurs heures de route avant de voir de ses yeux la guérison.

La foi de cet homme a saisi la Parole du Christ. Il s’en retourne avec cette promesse enracinée en lui. Il n’y a aucune place pour le doute : si Jésus a parlé, il en sera ainsi. Il nous est dit que, comme il arrivait près de chez lui, ses serviteurs le rencontrèrent et ils lui dirent que son enfant était en vie.

La parole s’est accomplie, le miracle a eu lieu ! Le fils est guéri. Les résultats sont tout à fait remarquables, extraordinaires : la foi va naître dans le cœur de toute cette famille. D’abord le père, mais après tout ce qui s’est passé, il nous est dit que toute la famille, toute la maisonnée a cru dans le Seigneur Jésus.

La foi en action se communique. La foi qui est vécue se transmet. Le Seigneur Jésus dira, au travers de l’évangéliste Jean :

« Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru. » 

Nous pourrions dire que cette parole s’applique pleinement à cet homme, mais elle s’applique à nous aussi.

Je termine en vous posant simplement cette question : êtes-vous de ceux qui sont déclarés heureux parce qu’ils n’ont pas vu, mais qui ont cru ? Cet homme, sans voir, a cru la Parole de Christ. Il a ajouté la foi à la Parole et a cru au miracle possible. Chers amis, aujourd’hui, sans voir, croyez-vous à la Parole de Dieu ? Croyez-vous que la Parole de Jésus est pour vous aussi ? Je vous invite à faire cette simple expérience : vous mettre à la place de cet homme, de ce père qui va vers Jésus et qui lui demande d’intervenir, puis d’entendre cette parole :

« Va, ton fils vit. » 

Mettez à la place votre besoin, votre requête, votre demande et croyez que le Seigneur, à l’instant, agit pour vous bénir comme il a béni cet homme ! Aujourd’hui, relevons le défi de vivre par la foi.

Laurent GUILLET

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